Honnie, chérie, crainte, souhaitée (euphémisme), pomme de péché, pomme de discorde, pomme pourrie, pomme croquée, pomme de reinette et pomme d’api, y a-t-il une énergie humaine plus puissante que la sexualité, plus fondamentalement liée à ce que nous sommes au plus profond de notre être, c’est-à-dire des animaux dotés d’une conscience? c’est-à-dire conscience que la voisine d’à-côté a vraiment des yeux qui parlent et un hostie de beau cul…?
Mais bordel, qu’est-ce qu’on a de la difficulté avec la sexualité!
Y a-t-il paradoxe plus fort de celui de notre désir face au réel, face au jugement, à commencer par le nôtre?
« Liberty is a harsh mistress. You cannot pick and choose what you like and dislike about her. Liberty will not change her principles for you, no matter how much you claim to love her. » William H. Masters
C’est quoi, la sexualité?
M’enfin. On en parle, on en parle, mais bon, c’est quoi la sexualité?
« Le terme sexualité englobe les phénomènes de la reproduction biologique des organismes, les comportements sexuels permettant cette reproduction, et enfin les nombreux phénomènes culturels liés à ces comportements sexuels. » Wikipedia
Et il y a cette notion de sexualité humaine :
« La sexualité humaine représente un champ de recherches comportementales, sociales, culturelles et civilisationnelles liées à la reproduction humaine et à la recherche du plaisir et de l’attachement entre adultes. » Wikipedia
L’attachement entre adultes, hein?
Tout de même, on voit bien à l’usage et à travers tout ce capharnaüm que le principal écueil est celui du respect des différences. Différences dans les pratiques, dans les manières, dans les discours, de style.
Là est le bât : respecter les pratiques des autres comme on demande aux autres de respecter les nôtres. Beau programme!
Une mappemonde de la sexualité humaine
La carte ci-dessous, appelée A Map of the Lands of Human Sexuality, fut créée par Franklin Veaux, un trippeux de la côte Ouest américaine, auteur avec Eve Rickert de More than two, un guide pratique sur l’éthique des relations non monogames consenties, ou si vous préférez, les relations polyamoureuses.
Bref, sur ladite carte interactive qui répertorie une centaine d’« activités sociales » intimes et publiques, on peut apposer des punaises de couleur, indiquer ce que nous avons essayé et aimé, ce que nous avons essayé et pas aimé, ce que nous aimerions essayer et ce qui doit rester de l’ordre du fantasme.
La beauté de la chose, on peut partager cette carte!
Aimez-vous les voyages?
Cliquer sur la carte ci-dessous pour l’agrandir. Pour vous faire votre propre carte, vous rendre sur le site A Map of the Lands of Human Sexuality.

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