Adaptation par Monsieur Valmont d’un texte provenant du Grenier aux nouvelles, une feuille de chou québécoise spécialisée (qui a changé de nom depuis).
Le texte fut publié la première fois dans Dreamwhip, l’ancêtre de la partie blogue de cercle O, le 3 août 2002.
1 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Vous vous approchez d’elle et lui dites : «Je suis un Maître exceptionnel».
Ça, c’est du marketing direct.
2 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Un de vos amis s’approche d’elle et lui dit en vous montrant du doigt : «Cet homme est un Maître exceptionnel».
Ça, c’est de la publicité.
3 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Vous vous approchez d’elle et, après lui avoir posé négligemment quelques questions, vous lui demandez son numéro de téléphone. Le lendemain, vous l’appelez et lui dites : «Je suis un Maître exceptionnel».
Ça, c’est du télémarketing.
4 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Vous vous coiffez, arrangez votre veste, etc. Puis vous vous approchez d’elle, lui offrez un verre et commencez une conversation intelligente. Vous lui ouvrez galamment la porte et la raccompagnez chez elle. Vous vous assurez que le photographe de la soirée prend des photos de vous et qu’il les publie sur le site Web de la soirée avec comme légende : «Un Maître exceptionnel».
Ça, ce sont des relations publiques.
5 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Vous sortez votre agenda électronique à support multimédias où vous avez votre banque de connaissances, photos incluses. Vous réalisez que vous l’avez déjà rencontrée dans le passé. Vous vous approchez d’elle et lui dites : «Vous vous souvenez à quel point je suis un Maître exceptionnel?»
Ça, c’est de la gestion des relations avec la clientèle.
6 – Vous êtes à une soirée. Vous voyez une soumise splendide. Elle s’approche de vous et vous dit : «J’ai entendu dire que vous étiez un Maître exceptionnel».
Ça, c’est l’image de marque!
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