
Yukimura Haruki, un bakushi avec une certaine renommée, faisait travailler les gens avec une seule corde au début. Il privilégiait la lecture du modèle « que l’on doit faire fondre »*.
Comme la glace des conventions sociales, ai-je envie d’ajouter.
Ou le bonhomme pensait-il faire fondre son modèle en la passant à la casserole, pour l’amener au point d’ébullition? Voilà qui ne m’étonnerait point.
J’aime beaucoup cette approche d’amener une seule corde au combat. C’est exactement, pour mouah, l’esprit d’une première rencontre (et même les subséquentes) : amener une seule corde en guise de clef.
Cette simplicité volontaire m’est utile à plus d’un titre. Une seule corde (courte) sert à stimuler sa curiosité, concentrer son attention, éveiller sa libido, rendre son corps désirant (et désirable), établir une tension érotique…
Si je ne suis pas en mesure de révéler son Eros avec une corde, je ne le ferai pas plus avec cinquante.
‘Well, I have the key in my hand now all I need is the lock (the lock, the lock...)’ (Wax Tailor – Que Sera)
* Phrase copiée-collée au détour d’une conversation écrite.
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