
Quand nous discutons de la relation de pouvoir érotique avec des femmes soumises, la difficulté la plus fréquemment mentionnée est celle de passer du virtuel à la réalité en chair et en os. Souvent, les relations qui paraissent fonctionner à merveille à distance deviennent chancelantes lorsque les personnes impliquées commencent à vivre ensemble une forme d’engagement, et donc, d’exigence.
Ce texte est une traduction de l’anglais, réalisée par libertas et révisée par Monsieur Valmont, du texte Qualities of A Successful Dominant de Polly Peachum.
Table des matières de cet article
« Après avoir emménagé, les problèmes commencèrent »
Plusieurs raisons expliquent cet état de fait.
Dans le virtuel, dominer est facile et presque toujours plaisant. Tout ce dont le « dominant de clavier » a besoin, c’est de connaître quelques phrases toutes faites et de savoir quand les dire et comment.
Même moi, sans aucune volonté dominante, je pourrais aisément me monter un harem de soumis. Comment? Simplement parce que je connais les mots qu’il faut dire.
Le besoin de contrôle
Les personnes qui ont pris la décision d’approfondir leur soumission présentent, en général, un grand besoin de contrôle sur les plans sexuel et affectif. Elles risquent de tomber aisément, dès que l’on affecte des comportements et des gestes puisés dans la porno BDSM.
En public, il suffit de reprendre les gestes standards admis par les spectateurs de scènes BDSM afin d’être reconnu comme un dominant expérimenté et respecté. Il est très facile d’apprendre des expressions et des phrases comme « la communication est importante », « jouer de façon sécuritaire, saine et consentie ». Ou encore, « les meilleurs doms ont commencé comme soumis »…
Ensuite, il n’y a qu’à les répéter. Comme un perroquet.
Dominer à distance
Il est facile de dominer quelqu’un à distance. Bien des hommes, sans être véritablement dominants, ont découvert qu’en faisant semblant, ils peuvent avoir, à leur convenance, des esclaves virtuelles sans attaches ni obligations.
C’est le même phénomène chez les femmes qui s’improvisent dominas…
Les problèmes surviennent lorsqu’un tel « dominant » en arrive à croire en ses propres pouvoirs, bien qu’il n’ait aucune expérience d’avoir réellement contrôlé qui que ce soit.
Il en arrive même à penser que dominer une personne en réel est identique aux jeux de rôle virtuels.
Se considérant éminemment qualifié, il commande alors à quelque naïve soumise énamourée de quitter son foyer et d’emménager avec lui. Lorsque tous les deux font face à la réalité de la relation de domination/soumission, c’est le désastre.
Plus qu’une saynète
Dominer demande davantage qu’une capacité de créer une saynète sexy à l’écran. Dominer, ce n’est pas non plus adopter un ton sévère ou de lancer des ordres par téléphone ou par courriel à une soumise à temps partiel, docile et bien disposée.
Pour être franche, très peu de personnes ont les qualités requises pour être un dominant accompli.
Mais… quelles sont donc ces qualités recherchées?
La rareté des Maîtres
Les dominants réels sont plutôt rares. Il y a plus de gens qui ont le désir de dominer une autre personne que de gens qui en ont la capacité.
Dominer quelqu’un à plein temps, en personne, cela nécessite une somme de travail considérable. Le Maître accomplit ce dur labeur parce que les résultats ont pour lui une très grande importance.
Cela demande de s’informer et comprendre ce que les deux partenaires, dominant et soumis, doivent faire pour que cela fonctionne.
Par contre, il faut savoir que s’informer ne se fait ni dans les romans, ni dans les récits. Il vaut mieux jeter par-dessus bord tout le matériel et les écrits de spectateurs avides de scènes BDSM croustillantes.
Pour une relation de pouvoir satisfaisante et enrichissante
Dominer une soumise nécessite une capacité de venir à bout de ses réelles et nombreuses crises émotives, résistances et désarrois. Particulièrement au cours des premières années de vie commune.
Même la soumise la mieux intentionnée éprouvera d’énormes difficultés à obéir. Apprendre à devenir une bonne soumise n’est pas une question de personnalité ou de volonté, quoique cela puisse aider. Ce n’est pas non plus une question d’être « assez soumise » ou d’accepter n’importe quoi, sous prétexte qu’elle est une soumise…
C’est une question d’entraînement et d’expérience.
La soumise la plus docile et consentante n’est pas née en sachant instinctivement comment servir. Elle n’a pas appris non plus à mettre de l’avant les besoins de son Maître. En fait, bien souvent, elle a plutôt appris depuis son enfance à être indépendante et déterminée. Surmonter toute une vie de conditionnement culturel prend du temps.
Rien dans les jeux de rôles virtuels ne la prépare aux difficultés de l’obéissance concrète.
Apprendre de ses erreurs
La seule façon d’apprendre à devenir une bonne soumise, c’est la pratique véritable. Cela inclut de faire des erreurs et apprendre d’elles. Cela implique de dire à son Maître ce qui va et ce qui ne va pas, etc. Pour sa part, celui-ci doit savoir faire preuve d’intelligence émotionnelle et de recul.
Les premières années « d’enfer » d’une réelle relation de pouvoir nécessitent une patience et un contrôle de soi de la part du partenaire dominant. Ce sont là des signes de maturité.
L’importance de l’expérience
Imaginez des situations où votre soumise braille. Elle se déchaîne car vous la « forcez » à se lever tôt pour préparer votre café matinal. Elle vous traite de méchant, vous accuse de lui manquer d’égards ou encore d’être brutal envers elle. Si vous n’avez pas d’expérience de la domination ou êtes émotivement immature, il peut être bien difficile de ne pas se sentir blessé et de ne pas lui tomber dessus.
Répondre par la colère en l’ignorant ou en la punissant, va vous mener rapidement à une relation conventionnelle. En d’autres mots, ce sera le combat des volontés. Votre soumise apprendra que vous ne pouvez pas vous contrôler. Que vous n’avez pas la moindre idée comment traiter ses tentatives, passives-agressives ou manipulatrices, de vous résister. Elle saura que vous êtes un lâche.
Elle découvrira, à la place du grand dominant virtuel, un petit enfant colérique et effrayé pas plus mature qu’elle, sinon plus immature…
Les qualités d’une personne dominante
Chaque personne qui tente de démarrer une relation d’échange de pouvoir en réel et dans la durée, comprend que ce type de relation est, de temps en temps, difficile.
Ce travail épuisant requiert un partenaire dont les capacités et les actes coïncident vraiment avec les buts qu’il s’est fixés. Quelqu’un qui considère ce labeur valable à cause de ce qu’il saura tirer de cette relation et de ce que sa soumise va en tirer.
Tout dominant a besoin de certaines qualités afin de mettre en place une véritable relation d’échange de pouvoir saine et enrichissante. Ce sont des qualités que toute personne soumise doit rechercher chez la personne dominante qu’elle rencontre.
Plusieurs dominants autoproclamés disent qu’ils ont ces qualités extraordinaires. Seulement, le prétendre ne signifie rien. Il lui faut être capable de vous faire la preuve qu’il a réellement ces attributs… et qu’il s’en sert.
Cependant, savoir si votre dominant satisfait à ces exigences prend du temps. Les soumis qui se précipitent vers des relations réelles d’échange de pouvoir sans prendre le temps de comprendre la nature de la personne à laquelle ils acceptent de se soumettre, paient souvent très cher par la suite.
Remarquez, on peut en dire autant des personnes dominantes prenant la première soumise venue…
Des aptitudes souhaitées
Voici une courte liste d’aptitudes à rechercher dans un potentiel partenaire dominant :
- Le contrôle de soi
- L’opiniâtreté
- Le sens des responsabilités
- La maturité
- L’honnêteté
- L’expérience et les connaissances
- La volonté
Cette liste n’est pas exhaustive et ne comporte pas d’ordre d’importance.
Le contrôle de soi
Si vous ne pouvez pas vous contrôler vous-même – vos défauts, vos émotions, votre tendance à fantasmer –, vous ne pourrez pas contrôler une autre personne. Vous êtes trop faible et indulgent envers vous-même pour dominer une autre personne.
Toutes les soumises, même les meilleures, résistent parfois au contrôle.
Il est crucial de comprendre, dès le départ, que les actes et les paroles de la soumise, peu importe que vous les aimiez ou non, ne sont pas dirigés contre vous. Ils sont plutôt en rapport avec sa soumission.
Quand elle se comporte de façon à s’opposer ou à manipuler, vous devez apprendre à ne pas réagir de façon narcissique, c-à-d. avec colère. Il est peu utile de le prendre comme un affront personnel, de se vexer ou d’être sur la défensive. Cela demande un réel contrôle de soi.
Au lieu de réagir de manière intempestive, un dominant va méthodiquement, et dans une perspective à long terme, imaginer les stratégies pratiques basées sur une connaissance approfondie de sa soumise. Son but est simple : décourager les comportements et attitudes qui lui déplaisent… et encourager voire récompenser les comportements et attitudes qui lui plaisent.
L’opiniâtreté
Les gens qui se retrouvent soudainement en position de contrôle réel sur un autre être humain, posent souvent une question très révélatrice.
Une fois confrontés aux premières difficultés de l’entraînement d’une soumise, caractérisées par la confusion et la résistance, ces gens se demandent souvent ce qu’un dominant retire de cette relation, hormis un travail épuisant et pénible.
Un Maître ne se demande jamais cela sérieusement.
Il sait ce qu’il veut dégager d’une relation d’échange de pouvoir et s’assure de l’obtenir, en dépit des difficultés. Il doit réellement avoir une forte volonté de voir ses besoins satisfaits par sa soumise.
Opiniâtreté : volonté tenace, détermination dans les idées ou le comportement.
Centre national de ressources textuelles et lexicales
Malgré son aversion pour la résistance de la soumise, le Maître se délecte d’en triompher. Il en profite même pour solidifier leur relation. À la longue, cela lui permet même d’augmenter son contrôle sur elle.
Le sens des responsabilités
Posséder quelqu’un pour la vie nécessite un très sérieux effort. Quand vous contrôlez une autre personne, vous avez une très grande responsabilité envers elle.
Certaines personnes comparent la responsabilité du dominant à celle du propriétaire d’un animal. C’est plus que ça. En termes d’engagement, c’est plutôt l’équivalent d’avoir un enfant. Vous contrôlez absolument tout de la vie de cette personne.
Admettons que vous aimiez votre esclave. Vous devez :
- vous assurer que les choses que vous faites – et ne faites pas -, ne sont pas dommageables ou nuisibles pour la personne dont vous êtes responsable;
- penser d’abord, et prudemment, avant d’exprimer votre point de vue;
- estimer comment chacun de vos actes, ou chaque décision que vous prenez, affectent votre soumise aussi bien que vous-même;
- prévoir comment votre soumise réagira à certains actes avant que vous ne les commettiez.
Bref, vous êtes à la barre.
Si vous comprenez vraiment cela, alors vous savez aussi que si ça tourne mal, votre responsabilité est entière.
La maturité
Un dominant doit être suffisamment mature pour prendre ses responsabilités quand les choses vont mal.
Un enfant dans un corps d’adulte blâme les autres pour chaque pépin ou malheur qui lui arrive. Rien n’est jamais de sa faute. C’est toujours l’autre qui a tout foutu en l’air.
Une personne mature a aussi la patience et la volonté de patienter pour que tout se développe.
Certaines choses dans l’échange de pouvoir prennent du temps à se réaliser. Un dominant doit posséder détermination et endurance, sans céder au découragement, ni désespérer. Il doit être en mesure de mettre tout ça en perspective. Il ne voit pas chaque difficulté émotive de sa soumise comme un signe que la relation ne marche pas. Ou encore le symptôme d’un manque d’amour de la part de sa soumise.
Un dominant mature apprend à empêcher que les problèmes émotifs de sa partenaire soumise le gouvernent… sans toutefois devenir distant avec elle. Une personne mature ne se laisse pas ébranler par chaque petit incident. Lorsque la soumise se tourne vers son Maître, elle le voit comme un pilier. Elle attend sa force et son soutien à tout moment, pas seulement quand il trouve cela plaisant et facile.
Un dominant mature a une bonne compréhension de la nature humaine pour l’avoir côtoyée sous bien des formes. Il sait ce qui fonctionne ou pas.
L’honnêteté
C’est peut-être la qualité première d’un Maître.
Une soumise qui n’existe que pour satisfaire son Maître, doit savoir s’il est crédible et conséquent. Elle doit s’assurer qu’il est capable de tenir sa parole. Un dominant n’est pas digne de confiance seulement parce qu’il l’affirme haut et fort.
Sa loyauté s’exprime par des actes conséquents durant une longue période. Il fait ce qu’il promet de faire et au moment prévu. Il vous dit la vérité et ne vous trompe pas. Vous pouvez venir à lui avec vos problèmes, peu importe lesquels, et compter sur son écoute. Il ne vous repousse pas juste parce que vos problèmes le rendent incertain, confus ou bouleversé.
L’expérience et les connaissances
Un dominant s’éduque avec le temps, l’expérience et le recours aux connaissances, les siennes, celles de sa soumise et celles d’autrui.
C’est de cette façon qu’il apprend ce qu’il fait, comment il le fait, quelles activités sont sûres, lesquelles sont utiles, lesquelles mettent physiquement et psychologiquement en danger la personne soumise. C’est avec le temps qu’il parvient à bien connaître sa soumise et à bien la diriger afin qu’elle le serve et lui obéisse avec bonheur et enthousiasme.
La plupart des gens qui veulent dominer une autre personne n’ont pas la moindre idée comment s’y prendre pour concrétiser une telle idée.
Les saynètes fantaisistes sur ordinateur ne suffisent pas. Quelques jours de pratique non plus. On ne devient pas dominant.e parce que c’est notre souhait. Les livres de recettes conseils et d’étiquette BDSM disponibles sur le marché, où fourmillent méthodes d’entraînement et formules sur mesure fonctionnant avec toutes les soumises, ne sont pas d’une très grande utilité.
Rien ne remplace l’expérience, les bons coups et… les échecs.
Épater la galerie
Des gens peuvent avoir participé à quelques séances. Ils peuvent avoir été témoins de jeux élaborés par des personnes un tantinet moins ignorantes qu’eux.
Ces aspirants vont conclure que contrôler quelqu’un ressemble à ces mises en scène artificielles faites principalement pour épater la galerie et pour se persuader qu’ils sont « cools » et expérimentés.
Le contrôle est un art
Aux prises avec une domination réelle et permanente, toute soumise résiste.
Ainsi, apprendre à triompher de ces résistances et comment traiter chaque nouvelle situation, cela prend beaucoup de connaissances et d’expérience.
C’est aussi un art, complexe, vu que chaque situation particulière nécessite une réaction différente, non pas toute prête et stéréotypée. La plupart des gens de séances, la plupart des gens qui s’autoproclament dominants et se présentent comme des maîtres à penser expérimentés du monde BDSM, ne savent rien de tout cela. Ils tâtonnent dans l’obscurité.
Un dominant apprend ce genre de choses après bien des années, à la dure école de la réalité. Ou bien il l’apprend d’un autre dominant qui a déjà toute cette connaissance et expérience. Par exemple, dans le cadre d’une relation de mentorat.
La volonté
Il est fort déplorable que bien des personnes se disent dominantes, n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire avec une soumise, une fois seules avec elle dans une pièce.
Tant et aussi longtemps qu’ils peuvent fanfaronner, faire les coqs et simuler, en virtuel ou à distance, ou sur une courte période de temps, ils donnent le change.
Mais une fois devant une personne réelle avec laquelle interagir 24 heures sur 24, elles sont vite à court d’idées. La plupart de ces personnes n’ont aucune des qualités essentielles. Et surtout, elles ne veulent vraiment aucune des difficultés ou disputes qu’implique la gestion d’une autre personne.
Ces personnes veulent être dominantes seulement pour gonfler leur ego. Parce qu’elles croient que c’est une manière aisée de se trouver des partenaires faciles sans devoir de justification. Parce qu’une relation BDSM paraît plus amusante et commode qu’une relation conventionnelle.
Ces personnes ne sont pas des mordues de contrôle. Elles ne sont pas vraiment dominantes. Si elles l’étaient, elles accepteraient les difficultés et disputes qu’entraîne le contrôle. Elles jouiraient de ce contrôle au point d’affronter les problèmes qu’il engendre.
Blâmer la soumise
La plupart des dominants autoproclamés ne veulent pas vraiment contrôler la vie d’une autre personne. Ils ne veulent pas avoir une esclave (bien qu’ils le croient souvent jusqu’à ce qu’ils en trouvent une). Et quand ils sont confrontés à la réalité de la propriété, ils fuient, abandonnant leurs responsabilités.
La forme la plus courante de fuite, d’abandon de responsabilité, de la part du « dominant », est de blâmer la soumise pour les problèmes de la relation, de prétendre qu’elle est finalement la seule responsable.
C’est la situation la plus courante dont Jon et moi avons entendu parler de la part des gens soumis qui nous écrivent pour nous demander des conseils.
Mmm,
Tristement vrai ce que je viens de lire.
La tendance étant au BDSM et le net aidant… plusieurs GRANDS INITIATEURS voient le jour ! et quelle déprime de remarquer après quelques jeux de tchat et tél, relativement rapidement que le GRAND dom chéri, n’a aucune expérience et ne s’est pratiquement même pas informé sur le sujet, sa “novice” (première), dont il désire prendre l’éducation en mains, en sachant souvent plus que lui !
Quant à moi, je suis “novice” en la matière, mais ai néanmoins grace à ces jeux, pris conscience de quelque chose qui a toujours été là et en surfant sur le net, j’ai pu aussi constater qu’il m’était déjà arrivé d’expérer voire “demander” certaines pratiques à mes précédents partenaires, sans avoir aucune idée que cela faisait partie du “patrimoine bdsm”.
Cependant, il m’apparait dangereux (psychologiquement si pas physiquement) de jouer à ces jeux sans sérieux.
Attention aux apprentis DOM !
Desolee de dire que ce texte m’a bien fait rire….
rien de vraiment serieux malheuresement dans ce que j’ai lu ….
de UN le virtuel reste le virtuel..certain se plaise a se jeu de clavardage et fantasme … ce n’est nullement du BDSM pour moi tout ce charabia.. je suis soumise cérébrale et je ne mouille meme pas a ce genre de jeu …
Entk …. la faute d’apres moi reviens toujours a la soumise qui se laisse aller dans ce jeu pitoresque. Le supposement dominant lui tant qu’a moi recherche que le plaisir qu’il n’a pas a la maison ….
entk desl …. pour moi ceci est que batifolage ….
malheureusement…. voila pourquoi le BDSM est si mal percu du monde Vanille …..
lys
Tant qu’à moi, je trouve ce texte très véridique. Ce sont des dangers bien réels du virtuel.
Par contre je ne dénigre aucunement les rencontres virtuelles. Plusieurs relation sérieuses ont commencé avec ce médium et se poursuivent dans la vie de tous les jours.
C’est une façon de découvrir ce monde et cercleO est un bon exemple. Il n’y a pas que des fantasmeurs dans ce monde.
Il y a des gens qui se cherchent et se découvrent. C’est un premier pas vers la réalisation de ce qu’ils sont. C’est aussi un moyen de connaître des communautés, de rencontrer des gens qui pensent comme nous, de sortir de l’anonymat, de la marginalité.
Le clavardage permet de mieux se connaître, de s’apprivoiser, de définir ce que nous souhaitons. Bien sur il y aura toujours des histoires malheureuses, mais ce n’est pas le médium qui est en faute, mais ce qu’en font les gens.
Ce n’est que le reflet de la vie réelle.