C’est dans un sentiment de plénitude que j’ai réalisé le vrai lâcher-prise.
À ce moment même j’ai su ce que je devais faire, devais dire… Je tournais autour de mes réflexions… essayant de trouver en moi la voix qui me guide, qui me dicte… Et puis non! Je l’ai tout simplement regardé dans son sommeil, dans son abandon entre mes bras et j’ai compris. J’ai compris que tout mon être voulait le rendre heureux car LUI avait désormais tout ce pouvoir sur moi. Je suis sienne à l’infini.
Alors, c’est de ma voix posée que je lui ai ouvert cette autre porte de mon être en l’invitant à prendre son plaisir au pluriel. Il n’avait pas besoin de moi pour le saisir… je sais… mais je lui signifiais ainsi tout mon amour et toute ma dévotion, ma confiance en lui, en moi, en nous.
Cette voix qui a parlé… la mienne… était celle de mon coeur, de ma soumission, de mes trippes. Et vers ce plaisir au pluriel, le sachant bien, le sachant heureux… j’ai alors trouvé cet état de grâce en moi… une sérénité à accomplir ce qui est NOUS, peu importe ce que les autres feraient… c’est ce que NOUS sommes. Et bien que la fébrilité m’habite car je sais que dès lors j’explore une terre que je n’avais pas encore défrichée, je m’en remets à NOUS.
À travers ce que nous édifions ensemble, ce bien-être que je vis, qu’il me donne, que je lui donne… je me sens grande, forte, aimée, chérie et oh! combien enveloppée et protégée. Ce plaisir au pluriel n’est que l’étendue de mon propre bonheur. Et si je puis conjuguer au pluriel pour le savoir aussi bien que je suis… alors je le ferai avec tous les accords et les temps appropriés.
d…couverte
esclave_Nia écrit :
Je me retrouve dans vos mots. Ma route aura été longue pour ma part entre ma peur préalable, les discussions avec mon Maître, mes réflexions pour essayer de trouver la voie et le moment où j’ai pu ouvrir mes mains et m’en remettre à notre Lien, confiante, heureuse de ma sérénité retrouvée, heureuse d’avoir pu mettre de côté les oeillères de ce qui se « fait chez les autres » pour simplement être à l’écoute de Son désir devenu mien, de notre vie à nous. Il reste simplement cette appréhension devant un chemin nouveau à découvrir.