Un billet de mlle Bondless, BDSM et famille, m’a inspiré.
« Comment vous êtes-vous rencontrés? »
Dans une fête de famille du côté de mademoiselle, la question est lancée comme ça, en l’air. Elle est venue sans avertissement, paf!
Toute la famiglia n’attend qu’une belle réponse de notre part. Tout le monde est suspendu à nos lèvres. C’est l’heure des révélations.
Pendant une fraction de seconde, mademoiselle et mouah échangeons moues ahuries, sourires confus et regards lumineux. L’envie me prend de tout balancer, comme dans une de ces scènes exagérées dans Six Feet Under…
Récit d’une première rencontre
« – Vous pouvez imaginer. Nous étions à 400 km de distance. Après m’avoir offert sa reddition, je lui ai imposé la chasteté à cette salope. Pendant un mois, j’ai tarabusté son esprit avec les propositions les plus salaces et des indications destinées à la tourmenter toujours davantage…
« – Puis, vint un bel après-midi de juillet, au Parc Lafontaine. Imaginez la scène : moteur éteint, elle est assise dans sa voiture, tel que convenu. Ses yeux sont fermés (nous ne nous étions jamais vus auparavant), les jambes, bien ouvertes. Tout à coup un inconnu entre dans la voiture. Il s’assoit à l’arrière, puis ne dit rien. Jusqu’au moment où cet inconnu, c’est-à-dire moi-même, lui souffle dans le creux de l’oreille : bonjour mademoiselle, vous allez bien?
« – Je la sens frissonner de tout son être et frissonne avec. Et là, je pose un bandeau sur ses yeux, lui retire lentement son soutien-gorge, puis sa culotte. Je prends le temps de la humer, de la toucher du bout des doigts, de l’examiner en souriant. Je lui fais remarquer qu’une odeur provenant de son sexe se fait de plus en plus prenante; la femelle est à découvert.
« Avancez vers l’arrière! »
« – Puis, je la fais sortir de la voiture afin qu’elle vienne me rejoindre à l’arrière. Pliée en deux, ses cuisses sur mes genoux, d’une main je la saisis par la tignasse et, de l’autre, lui offre une chaude fessée savoureuse jusqu’à l’orgasme. Puis je la remets sur ses genoux afin qu’elle recueille en bouche le breuvage chaud de Monsieur.
« – Et là, je me rhabille, sors du véhicule et lui souhaite un bon après-midi, la sommant de ne retirer son bandeau et de n’ouvrir les yeux que dans quelques minutes, le temps qu’elle ne puisse m’apercevoir.
« – C’est comme ça que nous nous sommes rencontrés. Charmant, n’est-ce pas? »
J’imagine
J’imagine alors les regards envieux et les chattes humides des cousines…
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