Au détour d’un lien brisé, le clic me mène ce matin vers la découverte d’un autre texte de Peter Masters, à qui l’on doit The Control Book.
Il s’agit dans ce cas-ci d’un essai dépoussiéré (1998) intitulé « Understanding Submission » (Comprendre la soumission). L’auteur se penche sur la psychologie de la soumission et des comportements qui y sont liés, le développement personnel, les besoins versus les désirs, les perceptions de soi, les pans identitaires.
Sur le développement d’un cadre relationnel de pouvoir, Peter Masters écrit notamment ceci :
« I am going to present the framework in which I see and play with BDSM. I am optimistic that submission and submissives, in all their BDSM forms, will fit into this framework. This document is one man’s evolving opinion, ie. mine, and not an academic work. It is the result of experience and much thought and discussion with others in the BDSM scene. »
Plus loin :
« I like to understand things. I like to know what is really going on. I like to be as good as I can in what I do. To this end, being the analytical type that I am, I like to have a model, or theory, which helps me to understand what I am doing and what is going on around me. »
Traduction libre : « J’aime comprendre les choses, savoir ce qui se passe réellement. J’aime être bon dans ce que je fais. Étant un analytique, j’aime disposer d’un modèle ou d’une théorie, ce qui m’aide à comprendre ce que je fais et ce qui se passe autour de moi. »
Être un analytique, selon moi, implique bien plus que de disposer de modèle ou de théorie pour comprendre. Je découvre en vous lisant que cela permet aussi de ressentir, voire même d’anticiper les gestes, les pensées, les secrets, les envies et les besoins des autres.
Certains vont même, dans toute leur générosité, jusqu’à s’amuser de ces “autres” qui ne demandent qu’à n’être que jouet. Ce n’est certainement pas moi qui va s’en plaindre, monsieur, même si je les trouve bien cruels ces “analytiques”. Comment ne pas avoir de leur appartenir ? Puisqu’ils sont si bons dans ce qu’ils font. Si désirables et si mystérieux.
J’aime beaucoup la photo qui accompagne ce billet.
Comment ne pas avoir…?
*Comment ne pas avoir ENVI de leur appartenir*
J’avais oublié d’insérer ce petit mot que je n’ai jamais autant écrit que depuis que je m’adresse à vous.
N’aviez-vous pas deviner ce petit mot manquant, monsieur ?
Le deviner, c’est bien. Lui faire dire à voix haute, c’est mieux.
Thank you so much for finding and sharing this, Monsieur V.