Culbuter la jeune épouse dans son lit conjugal

Ce qu’il est bon de culbuter la jeune épouse dans son lit conjugal, d’en disposer à ma guise, dans son environnement quotidien, familial, intime, où le Maître en mouah confie sa pouliche à l’étalon en mouah…

Quel shoot pervers puissant!

Il est si délicieux de la restreindre, d’énerver sa libido déjà exacerbée par de petites touches innocentes, régulières, appuyées… Je lui fais savoir que je veux épuiser ses résistances une à une, la fatiguer sans même la toucher, tout en l’amenant à plonger dans ses pensées les plus piquantes…

The Lemon Song

Pourquoi je fais tout ça?

Ah mais c’est pour ouvrir les digues, rendre son corps incandescent de désir, de soif, d’appétit, d’envies irrépressibles. Je tiens à lui rappeler le genre de femme qu’elle est… à la faire crier à pleins poumons des obscénités, sans l’aide d’un interprète.

— « Allez, plus fort… »

— « Monsieur!? »

Ce goût vif de la perversion orale élevée au rang des Beaux-Arts génère en mouah des énergies féroces. Kotobazeme et dirty talk, même combat! Les effets se multiplient dans ma tête comme des lapins de Pâques. Tout mon corps réagit fortement, mon sexe prend la dureté du chocolat noir. Le sourire fendu jusqu’en Ohio orientale, je suis assailli par de furieuses envies de la prendre, la griffer, la mordre, la marquer…

Squeeze me baby, ’till the juice runs down my leg
Squeeze me baby, ’till the juice runs down my leg
The way you squeeze my lemon, I
I’m gonna fall right out of bed, bed, bed, bed, yeah

Robert Plant, The Lemon Song

Culbuter une femme mariée dans son lit conjugal? Je vais en faire un « fétiche », je crois bien.

Il m’est bon

J’aime… que dis-je?… j’adore utiliser des lieux qui lui sont familiers à cette jeune professionnelle bcbg haute perchée.

— « À genoux, ma chérie. »

— « Oui Maître. »

Je la saisis par les cheveux, lui rappelant à voix haute, les yeux dans les yeux, tout ce qu’elle est pour son Maître. Elle est belle à voir à quatre pattes, cette femelle, marchant jusqu’à la chambre à coucher, non sans se faire bousculer en chemin. Bien entendu, je prends tout mon temps, goûtant tout le sel de la situation. Je souligne au crayon rouge à lèvres l’endroit où nous nous trouvons, à quoi ressemble la scène vue de loin (je crois que ça l’allume, elle gémit).

Celle qu’elle est

Qui est-elle? Qu’est-ce qu’elle est? Risquons une réponse crédible.

Voilà une belle chienne lubrique pour son Maître, elle, l’épouse pleine de sève et de vigueur, de trente ans plus jeune que son mari, un homme trop occupé par la Science et le service public…

Je dois donc me sacrifier une fois de plus pour la Cause.

Comment? Bonne question. Explorons.

Entre temps, tout ce que je sais, c’est qu’il m’est bon de la faire ramper cette perverse… lui dicter le rythme… « stop, on ouvre les jambes, je vous prie »… l’exhiber en la filmant… « on relève les fesses, allez, on offre la croupe! »… la filmer en l’exhibant… « Voiiiiiilà, c’est parfait comme ça, ma belle délurée, on ne bouge plus! »

Elle fait des « non », la nana, lorsqu’elle sent que le Maître prend bien possession de son corps, une fois toute son attention accaparée. On dirait un baroud de déshonneur car elle rend les armes dans les secondes qui suivent…

Au déjeuner

Pendant que je l’ouvre avec mon doigt insistant, je lui chuchote : « T’as quelque chose pour mouah, touah… je le sais, je le sens… »

L’effet est immédiat.

— « Monsieur, est-ce que je peux jouir?! »

— « Non. »

Elle se cabre, gonflée, la catapulte prête à verser tout ce flot vigoureux de pensées accumulées… de besoins inassouvis… de désirs lancinants… de manques douloureux…

Deux anges passent.

— « Monsieur, SVP, est-ce que je peux jouir?!!! »

— « Là oui, tu peux jouir, ma belle gorgée. Gorgée de tous ces fantasmes sombres qui implorent la lumière (elle explose, lance un cri strident)… tous ces traumatismes enfouis qui cherchent à conjurer le sort… toutes ces confessions faites les yeux fermés, la bouche pliée…

— « Regarde-mouah, touah, quand tu jouis… »

— « Monsieur… je…?!! »

Je l’observe se démener cette sauvageonne au bout de mes doigts amphibies. Ses supplications dessinent un sourire sur mon visage. Son souffle me transporte comme un grain de pollen déposé le long de la corolle d’une plante carnivore. J’écoute le rugissement de son débit. Je sens la puissance de ses jets, la chaleur de ses éclats d’O.

Dans un lit king, on peut répéter l’opération plusieurs fois, à des endroits différents.

Tu sais pourquoi?

Au dîner

À son retour du boulot en début de soirée, je veux que le mari constate que sa chambre à coucher sent le cul. Que les draps de son lit sentent le cul. Que sa femme sent le cul.

Je veux qu’il sache que sa chambre à coucher est le théâtre de mes désirs. Qu’il s’en imprègne.

Dès son entrée dans la chambre conjugale, je souhaite qu’il aperçoive du coin de l’oeil les draps souillés, les tâches liquides encore fraîches sur le matelas, les vêtements fripés par terre, les objets particuliers ayant servi à avilir sa femme et qui traînent encore sur la table aménagée pour l’occasion.

Ah, la négligence…

L’imagination en tête

Je veux que le mari imagine avec une certaine précision (mais pas trop) ce que sa femme a consenti à faire avec enthousiasme, dans sa propre chambre, pendant que lui se démenait corps et âme à des tâches ô combien nobles.

Je veux qu’il ait tout le matériel requis afin qu’il puisse bien entendre dans sa tête les cris de plaisir et de douleur de sa jeune épouse, qui résonnent sur les murs; ses soupirs, ses couinements, l’expression sans équivoque de ses pensées les plus secrètes, ses confessions les plus déroutantes…

Je veux lui rappeler que sa femme, celle qu’il aime depuis vingt ans, la mère de ses enfants, je veux lui rappeler, dis-je, que sa femme est une chienne en chaleur pour le bénéfice d’un autre homme que son mari. Non seulement cet autre homme fait un usage sexuel bestial de sa femme, celle-ci en redemande, pleine de gratitude, les yeux étincelants, la chatte dégoulinante…

Bref, je veux que sa jeune épouse soit pour lui à la fois objet de grande fierté et sujet de honte coupable.

Il m’en fait la confirmation plus tard avec ce texto révélateur : « Merci Monsieur de faire vivre à ma femme vos envies sexuelles les plus débridées… »

Je vous en prie, Monsieur. Monter une belle pouliche est un rrrréel plaisir.

Au souper

Au souper, juché sur la branche de l’arbrisseau qui surplombe la véranda, le colibri distingue bien, dans la salle à dîner, un couple silencieux.

Le mari observe la chevelure en bataille de sa femme. Il note ses sourires évasifs, sa bouche encore tremblante, rougie, ses regards perdus dans l’abîme des rêves. Il remarque sur son corps les marques encore fraîches, les zébrures brûlantes, les marques de doigts qui n’ont pas la même taille que les siens…

La cerise sur le gâteau : elle sent vraiment le cul. Ma consigne était claire. Je voulais qu’elle conserve sur son corps et ses vêtements tous les fluides, les siens, les miens, sans se rincer, sans se laver, sans se poudrer. Ajoutées à tout le reste, ces odeurs corporelles et charnelles finissent par rendre fou de désir le mari qui n’a plus qu’une idée en tête… et ce n’est pas de dévorer les asperges!

Pourtant, il n’ose pas. Pas maintenant. Il est troublé par la vision qu’il a de la femme de sa vie. Il n’ose pas non plus lui demander ce qu’elle a fait durant sa journée. Dans les plis de son pantalon, on distingue une érection…

­– « Je te resers des patates, ma chérie, ou tu es rassasiée? »