le récit CARTE BLANCHE
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– « Monsieur a appris de source sûre que vous n’étiez pas une femme très docile. Vous pouvez être assurée que je n’en ai rien cru. Malgré cela, on m’a chargé de vous donner quelques leçons de… tenez-vous bien droite, je vous prie. Voiiiilà. »
– « À compter de maintenant, il n’y a plus de Madame, plus d’épouse, plus de mari. Il n’y a qu’une femelle pudique offerte par un mâle à un autre mâle, auquel elle doit entière obéissance. Est-ce bien entendu, soumise? »
– « Oui Monsieur. »
– « D’ailleurs, parlant de cette femelle que je devine lubrique sous ses airs pudiques… lorsque j’en aurai terminé avec ce bandeau, votre peau va… votre peau va sentir les mains de Monsieur. »
Je marque une pause pour examiner ses réactions face à cette nouvelle perspective. Les sensations éprouvées à asseoir multo lento ma volonté sur cette femme sont d’un rare délice.
Et nous n’en sommes qu’aux préliminaires…
– « Vous savez, une femme mise à la totale disposition d’un mâle se doit d’être nue. Rien ne doit entraver son dévoilement. Rien ne doit échapper à l’attention de Monsieur. Je vais donc relever votre robe. J’ai la très ferme intention de vous retirer très bientôt votre culotte qui, je l’espère!, ne porte aucune trace d’humidité, même si je sais de source sûre que vous êtes une femelle qui devient particulièrement juteuse lorsque excitée. »
Je marque une nouvelle pause pour mieux la tourmenter.
– « J’aurai besoin de votre concours pour faciliter la tâche de Monsieur. Est-ce bien compris, soumise? »
– « Oui Monsieur. »
Son corps est comme une fusée durant les premières phases de démarrage. Ça vibre et ça chauffe. Je me penche au-dessus d’elle et prend le temps de humer ses parfums corporels qui me troublent et me grisent. Cet indéfinissable mélange de vanille et de chaleur fait pulser ma libido illico.
Elle n’est pas insensible à ce ballet silencieux, cette belle femelle.
Je lui glisse dans le creux de l’oreille : « Vous voyez, ce qui est intéressant avec le bandeau (la chaleur de mon souffle la fait frissonner), c’est que désormais vous ne verrez plus rien. Tous vos autres sens, eux, seront en éveil… pour ne pas dire aux abois… l’ouïe… le toucher… le goûter… »
Elle se mordille les lèvres.
– « Bon. Je crois qu’il est temps d’humecter un peu ces lèvres avides. Vous devez avoir soif. Mais auparavant, levez très lentement ce petit derrière pour Monsieur, soumise. »
Elle s’exécute sans mot dire. C’est beau la docilité.
boundforheaven écrit :
oh mon Dieu…
Monsieur Valmont écrit :
Mais qu’est-ce qu’il a votre gode? Vous l’avez brisé en lisant ce billet?
Sultan écrit :
C’est exquis.
Vite la suite
Laure écrit :
Vous nous faites languir Monsieur Valmont !
Monsieur Valmont écrit :
Monsieur vous faire languir?
Je crois que Monsieur va attendre de lire ce qui la fait précisément languir, avant de publier la suite de ce repas.
Laure écrit :
La teneur du dessert bien sûr ! Car, vous en conviendrez avec moi un repas sans dessert n’est pas un vrai repas…
Plus sérieusement, je m’en voudrais d’avoir la cruauté de faire languir vos lecteurs à cause de moi (je vous abandonne ce privilège ?? )
Je me demande juste quels tourments Monsieur va faire subir à cette pauvre soumise.
Monsieur Valmont écrit :
Le dessert, le dessert… Et mouah qui croyait que les soumises n’en avaient que pour les préliminaires…
Pour ce qui est de la “pauvre soumise”, je ne crois pas qu’elle soit si pauvre. Il semble à la lecture de certains commentaires, voire les non-dits, qu’elles sont nombreuses les soumises qui aimeraient se retrouver à ce repas dans sa position. Ou peut-être que je m’abuse.
Laure écrit :
Ahem…Je parlais du vrai dessert qui se mange voyez ! Genre gâteau au chocolat ou crumble !
Pour les soumises, je ne saurais dire, je n’ai vu que des commentaires masculins ici, à part peut être le premier. Mais je fais confiance à votre jugement.
A Maitre H l: ce n’est pas gentil de traiter les soumises de vilaines… Elles n’ont que le choix d’obéir à leur dominants ! (le premier qui me traite d’hypocrite….n’aura pas entièrement tort.)
Maître H écrit :
Ha bien oui! Justement, elles ont le choix les soumises, mlle Laure. En tout cas, Moi Je lui donne toujours le choix, à Ma soumise en devenir, d’aller de l’avant ou non. Et Je ne sais trop pour quelle raison, mais peu importe le niveau de difficulté ou d’humiliation, elle choisit toujours d’obéir. J’en arrive à penser qu’elle aime ça;). En effet, “vilaine” n’est peut-être pas le bon qualificatif, perverse serait plus approprié, à Mon humble avis.
Maître H
Maître H écrit :
Avez Vous déjà eu connaissance de soumises qui se sont retrouvées dans cette fâcheuse position?!? Ha! les vilaines!
Maître H
vous appartenir écrit :
Avide de connaître les sentiments et les sensations qu’éprouve un dominant à soumettre une femme, j’attends la suite avec impatience.
Laure écrit :
Je peux déjà vous dire, ma chère, qu’il éprouve une intense satisfaction à frustrer ses victimes (en l’occurence, ici, ses lecteurs et ses lectrices).
Louis écrit :
Superbe déroulement..