Par Monsieur Valmont | 1 111 lectures | Temps de lecture ~ 4minutes
Il semble bien que le grand Serge avait saisi l’essence d’une bonne séance de fessée érotique… On pense à cette version alternative de la chanson « Panpan cucul », formidable clin d’oeil, rigolo de cuisance… spank spank! ouille ouille!
La fessée érotique est certainement l’une des pratiques parmi les plus sensuelles dans l’arsenal des jeux de douleur.
Du moins, elle en a le potentiel…
Parmi les plus sensuelles et… effectives. :- ))
Les paramètres d’une bonne fessée érotique
Pour ma part, une bonne fessée, ça commence d’abord avec une belle posture de mon invitée.
Elle prend place à quatre pattes, selon mes indications ou une improvisation de son cru — je suis bon joueur –, s’installe, déploie peu à peu ses feux, déplie son tronc, ses jambes, ses bras, jusqu’à m’offrir un panorama spectaculaire de son corps, sa féminité, son animalité.
Mon terrain de jeu!
Après un ajustement ou deux, je lui sculpte les fesses avec les mains, réchauffe l’ambiance, leur imprègne de la chaleur, du rythme, ce qui provoque des rebonds… quelques rebonds. Encore des rebonds.
Tout ça vient avec des sons.
Les sons de la fessée
Je distingue trois quatre types de son dans les jeux de fessée érotique.
Les sons que je fais moi le fesseur, le bruit de mes élans, mon souffle, mes cris et mes rires.
Il y a les sons du corps de celle qui est fessée au contact de mes mains, sa respiration, ses soupirs, ses gémissements, ses cris, ou son silence qui annonce un état de soumission avancé.
Et il y a le son provoqué par la fessée, le clac de la claque, le son que fait le contact de la peau avec mes mains, lentes ou staccato, douces ou plus fortes.
Ah, comment passer sous silence le rôle primordial de la musique dans une bonne fessée endiablée?
Une belle cible
Elle devient une cible de choix. Tel un aimant, elle appelle mes mains de tous ses voeux.
Elle s’arc-boute. Moi, je tends l’arc. Je m’élance, elle se lance, chante, danse.
Et shlac!
Mes flèches atteignent une à une, ou plusieurs simultanément, les zones voulues : cuisses, fesses, chatte, seins, joues, toutes zones qui vibrent au gré de mes élans destriers et rieurs, tendres ou plus secs. Elle s’extase, rosit, rougit, rugit avant de devenir de plus en plus calme, soumisphère, subspace.
Mes mains résonnent, je déraisonne. J’en ris de bonheur.
S’échappant de ton postérieur sous la fessée Les étoiles de la douleur se mettent à scintiller
Magnéto, Serge.
Pim, Pam et Poum
Dans Pim Pam Poum je serai Pim, toi Pam et Poum C’est ainsi que je t’imagine dans mes cartoons Je t’attrape par la peau des fesses Tu me dis je le ferai plus Viens par ici que je te fasse panpan culcul
Dans Pim Pam Poum je serai Pim, toi Pam et Poum C’est ainsi que je t’imagine dans mes cartoons S’échappant de ton postérieur sous la fessée Les étoiles de la douleur se mettent à scintiller
Aïe, aïe, aïe Ouille, ouille Ça chauffe
Francis GIACOBETTI, Jane Birkin and Serge Gainsbourg triptych – 1974, dans LUI Magazine, n°131, Décembre 1974.
Dans Pim Pam Poum je serai Pim, toi Pam et Poum C’est ainsi que je t’imagine dans mes cartoons Tes quatre joues ont une peau si délicate Les voilà qui virent bientôt à l’écarlate
Dans Pim Pam Poum je serai Pim, toi Pam et Poum C’est ainsi que je t’imagine dans mes cartoons Voici ma main qui rebondit, qui fait spank spank Et le ballon dans lequel on lit
Aïe, aïe Ouille, ouille, ouille Ouille Quelle raclée, dis-donc
Francis GIACOBETTI, Jane Birkin and Serge Gainsbourg triptych – 1974, dans LUI Magazine, n°131, Décembre 1974.
Au fond cette histoire a du Pim de Pam et Poum C’est bien moins sanglant qu’Arthur Gordon Pym D’Edgard Allan Poum De Pim, de Pam et Poum C’est bien moins sanglant qu’Arthur Gordon Pym D’Edgard Allan Poum
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