La chasteté a mauvaise presse.
Plusieurs croient qu’il s’agit d’un désintéressement de la chose. Ou d’un manque d’intérêt envers l’autre. Ou d’un endormissement des sens. Ou d’une disposition d’esprit propre aux tarés d’une certaine droite religieuse, si ce n’est d’une restriction inacceptable imposée par une personne dominante sur une autre personne qui se soumet à elle, pauvre victime.
Que nenni!
À un soumis qui demandait, dans un forum, si imposer la chasteté était primordiale ou simplement un jeu, je répondis ce qui suit.
Enrober cette restriction d’un aura sulfureux
Imposer la chasteté à la soumise, c’est aussi enrober cette restriction d’un aura sulfureux.
C’est lui lancer des propositions salaces accompagnées de mouvements du corps équivoques. En la regardant dans le blanc des yeux : « Il me semble que ce serait bon de… » sans terminer sa phrase.
C’est la plaquer contre le mur sans crier gare et lui retirer sa culotte frénétiquement. Ça c’est avant de lui glisser dans le creux de l’oreille : « Ah non, pas maintenant… »
C’est lui refuser tout net de venir se frotter contre notre poitrine.
C’est lui faire faire une recherche de vidéos coquins qui mettent en scène des fantasmes à elle… tout en lui demandant d’exprimer par écrit ce qui l’allume là-dedans…
C’est de l’appeler au téléphone et de gémir tout doucement.
À ce régime sur une durée qui varie selon le moment et les conditions, la femelle devient incandescente de concupiscence. Elle miaule, grogne, tremble, gémit, sort les dents, implore. Elle est prête à faire des tas de choses pour mettre fin à la tension qui la tenaille; la chasteté devient un bel exercice à la fois de maîtrise de soi pour le dom et d’assujettissement de la volonté de la soumise.
Le moment de la libération de cette tension érotique devient un volcan puissant. L’animalité de la soumise prend toute son ampleur.
On serait fou de s’en passer :- )
Olé!
LIRE Enrober la restriction d’un aura sulfureux (une conversation dans Fetlife)
Nathalie écrit :
Hummmmmmmm…………….
Louis écrit :
Bonjour Monsieur,
Je découvre votre blog suite à un article paru sur le blog etresoimemesm.blogspot.com.
Dans le premier article que je lis, vous êtes rude “.
Quelle épreuve que cette chasteté !
Surtout avec les exercices que vous proposez parallèlement à votre soumise.
Mais quel plaisir lorsque cette chasteté est interrompue..
Tout comme le jeûne proposé par de nombreuses religions.
Louis
Maître Stef écrit :
Je partage votre point de vue sur la chasteté de la soumise. Ma jeune soumise porte le samedi soir une ceinture de chasteté sous sa jupe pour sortir avec moi.
Cela stimule ses désirs et mes désirs. Nous faisons même durer le plaisir en allant au restaurant, au cinéma, en nous baladant… Finalement, vers une heure du matin, je la délivre de sa ceinture et elle s’offre à moi. Vous imaginez le reste…
Amitiés SM
Maître Stef
Monsieur Valmont écrit :
Ce sont des jeux bien amusants, tout simples, faits pour durcir le plaisir.
Vous devriez lui faire raconter tout ça dans les détails… à voix haute de votre côté… et en public ici… 🙂
Laurent écrit :
Excellente analyse pour exacerber le désir…la soumise sera vraiment comblée dés qu’elle aura l’autorisation de se satisfaire, pour le plus grand plaisir de son Maitre !
Emmanuelle Laroche écrit :
Bonjour Monsieur,
je suis chaste depuis 6 ans, par pure soumission, bêtise ou des certitudes qui se sont avérées fausses, il a peu de temps. Je me sens continuellement comme une bouteille de champagne, mise au frais. Un jour, quand je serai bien agitée, la pression et le pétillant feront que j’exploserai. Je le sens. Cela est proche.
Je me suis contenue.
Cela va donner.
Bien respectueusement,
Emma Laroche
Valmont écrit :
Mlle sous pression, j’ai fait migrer votre commentaire au frais vers la nouvelle plateforme de cercle O.
Valmont écrit :
Il serait bien dommage que de telles dispositions de votre part, mlle Laroche, soient entachées par de mauvaises prémisses.
Avec une bouteille bien agitée, pétillante à point, servie convenablement, le moment du relâchement de cette tension intenable a tous les atouts pour faire vibrer votre être de façon sans pareille.
Emmanuelle Laroche écrit :
Monsieur, quelle marque et quelles marques ?
Emmanuelle Laroche écrit :
Et, j'en photographie de rage, les états émotionnels, par lesquels je passe, Monsieur, ne laissant rien au hasard : http://www.zphoto.fr/la_chastete_photo409340.html
Valmont écrit :
Je ne saisis pas votre question.
Valmont écrit :
Si vous y consentez, ou que la volonté à laquelle vous obéissez y consent, j'aimerais bien que vous nous fassiez part de ces états émotionnels que la chasteté provoque en vous.
Emmanuelle Laroche écrit :
Monsieur, je m'impose cette chasteté sans l'ordre de quiconque car je pense que ce qui est fait et réalisé sous l'obéissance, peut être une réponse induite par la crainte et la contrainte. Qui peut savoir ? Personnellement, je me suis maintenue dans un état de sevrage sexuel et d'une abstinence totale de toute orme de pénétration, cela pour un homme dont je suis follement éprise. Mais, cet homme dit regretter de m'avoir rencontré et ne plus m'aimer(il m'a dit cela il y a un mois et demi, un 21 juin 2010), cela depuis le début de ma chasteté, la date où il m'a quittée. Je me suis imposée cette chasteté pour attester de mon sérieux, de ma volonté d'être à lui, de mon attente et mon dévouement(je n'ai pas fait que cela pour lui), et pour me punir de tout ce qu'il me reproche. La chasteté est donc ici vécue sous la forme d'un châtiment que je me suis imposée.
Je sais que je peux arrêter cette abstinence et décider d'y mettre fin, quand je le veux.
Ce n'est sans doute pas ce que vous vouliez entendre. Je ne sais.
Mais il s'agit d'une version que je vis, plus que cela ne se décrit.
La chasteté a provoqué en moi, pour vous répondre, qu'elle ne vaut pas d'être vécue.
Bien cordialement
Emma Laroche
Emmanuelle Laroche écrit :
S'il m'est possible, d'ajouter cela, sur votre blog, sans vous déranger : la chasteté que je m'inflige est maintenant mal vécue pour moi. J'en faisais une fierté, un signe de distinction, maintenant j'en ai honte, tout comme j'ai honte de moi. Et j'ai aussi honte d'aimer un homme qui ne m'aime plus, depuis longtemps, dit-il. Cette abstinence prend depuis un mois et demi, un tout autre visage que celui que je voulais lui donner(si la chasteté a un visage). Chasteté assumée par moi, mais qui m'amène à penser dorénavant que ce châtiment que je me suis imposé en signe de demande de pardon, m'a fait perdre des années(6 ans), puisqu'il ne m'a jamais pardonnée. Je sais que je ne serai jamais pardonnée, quoique je fasse, et j'en ai fait, pour lui obéir… Il m'a soumise à des caprices.
Et ce sentiment que plus il m'en demandait, plus j'en faisais pour lui, plus j'en faisais pour le distraire et lui obéir, plus il maintenait l'état de non-pardon et de culpabilité. Là est ma place, pas une autre. Que n'ai-je pas fait, pour qu'il me parle ? Il ponctuait ses mails de » estime toi heureuse que je te parle « … Et je vivais dans la crainte qu'il ne m'écrive plus. Alors je lui obéissais. Il me tenait, sans jamais m'avoir pardonnée, sans m'aimer et de me rappeler cela, toujours, quelque soit la nature du don ou de l'acte accompli, sa bassesse ou sa grandeur, juste me maintenir dans un état de soumise impardonnable, qui devait s'estimer heureuse.
Pour conclure, si j'ai tardé à vous répondre, dans ce témoignage, c'est que le comble de tout cela, il m'a fait miroiter une rencontre au mois d'aôut, rencontre qui n'aura pas lieu, bien sûr(suis-je stupide…) car il dit ne pas être Maître de son temps. J'ai vu tous mes efforts anéantis, comme s'il avait préparé sa phrase depuis toujours et de la sortir, au moment voulu.
La chasteté est une bêtise de ma part, et nullement un acte dont je me sens fière ou dont quelqu'un m'a rendue fière. Je suis un sujet de railleries, de méchancetés de la part de gens, » une mal-baisée qui s'exhibe « …(je suis photographe auto-portraitiste et je montre en images ce que je vis). Voilà où cette expérience m'a menée.
Mon abstinence sexuelle n'a aucune valeur, sans doute, dans ce cas précis. Ailleurs, avec d'autres Dominants, dans d'autres circonstances, peut-être, et vous en faite l'apologie. Je vous envie.
Cette chasteté là, que vous décrivez, me fait rêver puisqu'elle est reconnue dans sa valeur première.
Et vous semblez lui rendre hommage.
Des femmes vont font l'honneur de ce don, que vous recueillez dignement, sans vous moquer.
Bien cordialement
Emma Laroche
Valmont écrit :
Se moquer du don de l'autre, que celui-ci soit sous l'effet de la contrainte ou du châtiment, c'est perdre l'essentiel.
Votre témoignage a tout à fait sa place ici, mlle. Il fait voir ce que les imbéciles et les envieux ne saisissent pas : la chasteté est l'un des outils à notre disposition pour atteindre l'absolu.
Vous enviez ce plaisir que je prends à lui imposer la chasteté à la femelle, à la titiller sous toutes ses coutures, à faire gronder les profondeurs de son volcan; j'envie ce moment où votre corps explosera.
Aicha lalouve écrit :
Cela Monsieur, je le comprends trés bien..il m’a été imposé par mon Maître une abstinence de deux semaines..pour faute commise, et de plus, je suis une soumise virtuelle, et j’ai dû lâcher ma pression devant moult personnes…sans arrêter et croyez-moi, le volcan était en éruption…je ne clamerai cette jouissance qui explosa…sourire…
Emmanuelle Laroche écrit :
Pendant combien de temps votre salope est-elle restée chaste par votre contrainte ? A quel moment n'avez pu dominer vos ardeurs pour la prendre ?
Pouvez-vous nous raconter cela et parler de comment cela fait, quand une chaste explose après de longue privation ?
Valmont écrit :
Lorsque j'ai fait la connaissance de mademoiselle inukshuk en avril 2006, il s'est écoulé 43 jours entre le moment où la volonté de Monsieur a pris le contrôle de sa libido à la fin mai et la première rencontre en juillet où je vis partir une soumise partir en orbite. Et moi avec… bien qu'elle ne fut physiquement possédée qu'à la deuxième rencontre… :- )
Je viens de relire des passages écrits par mademoiselle en juin, où elle est la proie des tourments de la chair, « constamment éveillée, à fleur de peau ». Que de doux souvenirs :- >
Emmanuelle Laroche écrit :
En redemande-t-elle ?
Valmont écrit :
La femme qui a fait le choix de la soumission souhaite ardemment que le maître exerce le pouvoir qui lui a été délégué, quelle que soit la forme que cela peut prendre.
Qu’elle n’en redemande pas peut s’avérer fort amusant dans ce contexte.
Olivier DA COSTA écrit :
Punished by my Lover
My lover did very naughty things to me during our last holidays. We were spending one week holiday in Provence. And he decided that a few days without sex would do me good. Why? What did I do wrong :-(? He calls this “de…privation of pleasure”. In holiday I am usually wearing these light cotton skirts, not very short, but, well, not very long neither… Sometimes jeans when it’s dirty, dusty, too full of bad-intentioned men… He ordered that jeans were to be left in the suitcases, I didn’t mind much, as well as my panties, usually I don’t mind but well you know in certain places… I was not allowed to cross my legs and the slap was quick to land on my thighs when I forgot this… I remember the already warm Provencal wind getting under and sometimes lifting these light skirts… I had to be constantly careful…
When he wants something, he is really thick-headed and he wanted something, my constant and maximum arousal. From the morning to late into the night it was just kisses into the neck, all-day long fondling, whispering of nice and tender words, caressing my body through my clothes and sometimes under when nobody was watching… Oh my god, I am still shivering when I remember his hand on my thighs as we were driving.
At the hotel he was really crazy nice. Showering me, soaping so tenderly my whole body with a special interest in those places…, rinsing me with the water just at the right temperature, drying me in this large and thick towels, carrying me to bed like a baby, massaging my feet, my necks, my shoulders, my back…. He was adorable. When I was “naughty”, he was punishing me with these long and tender spankings that I am so fond of. But these were punishing nothing, just driving me mad with excitation and frustration… During hours he played around my tits. He was using my mouth and something else to get pleasure, often, to frustrate me even more.
He told me he would punish me severely if I were to get pleasure but I did not care. I would have done anything. But I never, never succeeded in reaching climax. He knows me well and is able to stop just one millimetre before.
I was denied the intimacy of the bathroom to be sure I would not take advantage. I had to sleep with handcuffs linked on the bed, red silk handcuffs but handcuffs nevertheless.
After one week, I was just wild, real wild with excitation. I could have gone with almost any man and make love on the spot, middle of the street. His games were so frustrating that I was almost crying, supplicating that he comes into me at last. The way he touched my thighs the last evening at the restaurant, I jumped, almost shouted and my plate ended up on the floor.
The night we meet again was salvage. I had orgasm after orgasm after orgasm. I was whining, sweating, shouting, crying, seeing in black and white, almost collapsing a few times… I slept up to 12 the day after. I almost could not walk anymore. My whole body was aching, especially my legs and between my legs…
Such a crazy week I had but such a night is worth ten years of my life!
Emmanuelle Laroche écrit :
Monsieur Valmont, je vous prie de retirer les textes que j’ai laissé ici, sur votre blog. Ce mauvais souvenir, non votre blog, mais mes écrits, je n’en veux plus. Je vous remercie donc d’effacer mes » post » sans aucun oubli. Je repasserai demain pour m’assurer que cela a été fait. En vous remerciant encore…