Le journal d’un dominant rassemble des notes éparses sur ce qui m’habite quand je réfléchis à ce que je fais dans le BDSM, quand je la sens curieuse, quand je la taquine, quand je la sens plier, quand…
Très souvent dans la littérature érotique bdsm, le point de vue de la soumise illumine la marquise. C’est elle qu’on lit, qu’on entend (crier). Si du côté des essais, il existe bien quelques livres de recettes du Dom parfait, dans la fiction, le point de vue de la soumise prédomine. Le personnage principal, c’est la personne soumise, que ce soit dans Le lien, Histoire d’O, Justine ou les malheurs de la vertu ou La Vénus à la fourrure.
Dans chaque cas, c’est comme lire un traité de pantomime qui serait narré par la marionnette.. :- )
Le point de vue du dominant
Outre les claquements de lanières qui résonnent sur la peau de la petite garce à quatre pattes, on entend rarement le point de vue du Dominant, ce qu’il pense, ce qu’il ressent, quels sont ses objectifs lorsqu’il pose tel ou tel geste, quelles sont ses craintes, ses doutes, ses apprentissages, ses limites. Ça m’a d’ailleurs toujours profondément agacé tous ces Doms au-dessus de leurs affaires, qui sauraient tout et n’auraient rien à apprendre (sauf le maniement du fouet ou des cordes), infaillibles comme des papes et brutes comme des policiers en uniforme.
Les sites web sont en général tenus par des soumises. On ne lit quasiment que les émois des soumises dans les groupes de discussion ou dans les salles de clavardage spécialisées.
Pour parer à ce manque, voici le journal d’un dominant.
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