Parlant d’amour et de domination, un homme écrit :
J’ai raccroché la D/s car je ne me sentais plus capable de la pratiquer avec « C’elle » que j’aimais. Car je ne me sentais plus de la faire souffrir en lui faisant mal. Je ne me sentais plus capable d’être celui qui à travers cette souffrance pourrait éprouver le plaisir. Je ne me sentais plus d’être Celui-là.
L’amour avait vaincu mon désir de dominer.
Maître H écrit :
Mon amour pour fidelle, Ma soumise, Me motive à la dominer et à la faire souffrir davantage, à aller encore plus loin, à faire encore plus et mieux, car Je sais que c’est ce qui la fait vibrer. Plus Je la domine, plus elle est heureuse et le fait que Je l’aime rend la pratique du BDSM avec elle doublement satisfaisante. Je Me demande si Je pourrais M’investir autant, sans amour, avec une inconnue…
C’est certain que celui qui a écrit qu’il ne pouvait pas dominer quelqu’un qu’il aime devait sentir que sa conjointe n’avait d’attirance pour le BDSM. Sinon, pourquoi la priver d’un tel plaisir? Pis quoi encore, s’il ne l’aime pas ce n’est pas grave de la faire souffrir?
Monsieur Valmont écrit :
C’est une révélation fort troublante de croiser une parfaite inconnue avec laquelle sans calcul ni rationalité, nous parvenons à investir tout notre art et notre intelligence (écoute, sensibilité, jugement) en vue d’une plénitude aussi insoupçonnée que vertigineuse, les yeux grand ouverts.