L’expérience directe de la domination (bis)

Les activités BDSM peuvent faire intervenir des sensations et des émotions puissantes, déstabilisantes.

Des sensations? Nous parlons ici de la langueur, le frisson, le réchauffement des membres, les vibrations de la main, l’engourdissement. Ou encore les montées d’énergies, l’euphorie, le corps moite, la fatigue, le vertige…

Des émotions? Nous parlons ici de la peur, le dégoût, l’humiliation, le ridicule. Ou une certaine colère issue de tensions et angoisses. Ou une certaine rage contenue, détournée, la crainte de l’abandon, du rejet, etc.

C’est en ce sens que durant une séance BDSM, il peut arriver que ça brasse. Et pas mal plus fortement qu’on puisse le penser au départ.

On dira ce qu’on voudra, on ne peut pas jouer avec ce puissant cocktail d’émotions et de sensations avec n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment. Au risque que les résultats soient aussi n’importe quoi…

L’expérience directe de la domination et la soumission

« L’expérience directe de la domination et de la soumission nous fait toucher du doigt des techniques puissantes qui, si elles ne sont pas utilisées lentement (le temps d’intégration psychique est fondamental) et distanciées à chaque fois par une réflexion qui suivra immédiatement les sensations et les émotions étranges de la mise en scène SM, peuvent amener certains sujets (les personnes soumises) à une ruine psychique sévère (mais momentanée), un dégoût et un rejet fort préjudiciables. »

«Car cette expérience directe, c’est l’acceptation de se mettre en danger réel de déstructuration.»

Melusine SM (site disparu dans le brume)