«La volupté, ai-je appris en me faisant sodomiser, est l’expérience de l’éternité dans l’instant présent.»
… relate l’impudique mais élégante Toni Bentley dans ses confessions anales, La Reddition, une confession érotique, la version française de The Surrender, An Erotic Memoir.
Plus loin :
«Le choix des directions est clair : si vous désirez procréer, prenez la porte de devant, mais si vous voulez participer au fonctionnement intime d’une femme, pénétrer plus profondément son être, la porte de derrière est la voie royale. L’angoisse, cette souffrance omniprésente, naît de la certitude inéluctable que notre fin à tous est proche. Pénétrer un cul, c’est pénétrer dans un passage qui n’a pas de fin. C’est la sortie vers l’infini. La petite porte de la liberté.»
Plus loin encore :
«Si un homme veut posséder sexuellement une femme – vraiment la posséder -, il n’a nul besoin de contrôler ses idées, ses opinions, sa façon de s’habiller, ses amis, ou même ses autres amants. Dans mes nombreuses expériences amoureuses, lui seul m’a réellement possédée et ainsi m’a libérée. Il me fout par derrière pendant des heures avec une verge trop large de deux centimètres et demi pour l’opération. Ça, c’est la possession! Après une salve pareille, il n’a pas besoin d’infiltrer ma vie, ma psyché, mon emploi du temps, ma garde-robe, puisqu’il a infiltré le coeur de mon être. Le reste n’est que décor périphérique. La domination, la domination totale et absolue de mon être, c’est là où je trouve ma liberté.»
N’est-ce pas là un beau programme?
fillenullepart écrit :
magnifique, et vrai. j’aime toujours vos posts, Monsieur.
Valmont écrit :
Je vous en prie. Aimez, aimez, il en restera toujours quelque chose..
fillenullepart écrit :
bien sûr, Monsieur. il y a tant d’articles sur ce site qui résonnent au fond de mon coeur. comme « l’histoire d’o », il est difficile parfois d’y lire car les réverbérations sont trop fortes.
vous êtes un homme doué – vos soumises ont de la chance. 🙂