Repris sur l’un des premiers sites francophones à saveur BDSM, les pages de soumis (sébastien) :
« Dans le très sérieux Janus Report on Sexual Behavior des Drs Samuel S. Janus et Cynthia L. Janus (publié chez John Wiley & Sons en 1993), 14 % des hommes et 11 % des femmes interrogés avaient déjà connu au moins une expérience sadomasochiste.
« Dans ce même rapport, on peut lire que, selon les détaillants en « accessoires » S&M (menottes, fouets, etc.), on trouve une forme ou autre de ces objets dans 8 à 10 % des foyers américains. En ce qui a trait à la douleur et la jouissance, 16 % des hommes et 12 % des femmes ont déclaré que, selon eux, il est possible de jouir tout en souffrant. Selon le centre de sexologie américain Institute for Sex Research, une femme sur huit et une homme sur cinq seraient stimulés sexuellement par la littérature S&M, et près de la moitié des adultes sexuellement actifs apprécieraient une morsure de temps à autres. »
Magazine Clin d’Oeil, n°204, Juin 1997, p. 37.
Ce serait intéressant de creuser les chiffres. Quelle est la part qui relève des jeux de douleur/plaisir à proprement parler, le SM, versus la part qui relève des jeux de restrictions (BD) et celle des jeux de domination-soumission (DS)?
J’ai le sentiment que les chiffres seraient drôlement plus élevés dans les deux derniers cas.
La « souffrance » de porter des menottes de phentex un samedi soir après le souper aux chandelles en écoutant du Enya et la chaude douleur ressentie suivant une pluie de lanières de martinet, c’est quand même deux mondes bien distincts.
Laisser un commentaire