
Se pourrait-il que le BDSM ne soit pas fait pour tout le monde?
Oh, avant de me vouer aux gémonies, comprenez-moi bien.
N’importe qui peut faire du BDSM . Point besoin d’avoir égrené toute la phénoménologie hégelienne ou de réciter Baudelaire in-texto.
Dans un donjon, on se fout bien que vous soyez blanc, jaune ou bleu cobalt. Y croiser une femme dominante à la peau ébène offre par ailleurs un raccourci historico-sociologique incroyable.
Quand je me demande s’il se pourrait que le BDSM ne soit pas fait pour tout le monde, je ne parle pas des « conditions » physiques ou intellectuelles.
Je parle des « conditions psychologiques ».
Combien de mecs pensant se trouver une pute à bon marché se transforment en dominant? Combien de soumises dépitées et déçues par leurs expériences BDSM, se transforment en dominantes du jour au lendemain? Est-ce vraiment sain? C’est sécuritaire pour un soumis, vous croyez, de se confier pieds et poings liés à une personne peu au fait de la maîtrise de ses émotions? Qui perd ses moyens et crie à la première occcasion? n’ayant que le mot cruauté en bouche? fâchée après les zhommes (c’est un exemple fictif)?
Vous me direz que ce n’est pas de nos oignons. Nous avons tant de terre à défricher nous-même.
Je veux bien.
Mais se pourrait-il aussi que nous ayons le droit de le dire? C’est bien beau les fantasmes. La sécurité aussi, c’est pas mal.
Dans le film La fessée, un tout petit film produit par le montréalais Bashar Shbib à l’Office National du Film (ONF), sorti en 1997… Ah et puis non, je n’en dis rien. Je vous invite à le visionner. Si vous le trouvez.
Hum le BDSM est en vogue depuis 5 ans on dirais, mieux connue car plus facile d’y accéder via internet!
Mais pour tout le monde non non et non……….
Certains on facilement accès au jeux mais sans en comprendre le fonctionnement ni physique et encore moins psychologique.Ce qui n’est pas expliquée sur les sites mais bien ressentie en réel.
Nul doute sans mettre tout le monde dans le même casier certain sont en déroute sur ses chemins ou on peut facilement y perdre son âme.
Des étapes sont souvent malheureusement sauté dans les jeux de l’amour ou il faut pourtant être moins verts sans être trop mures.
Mais que faire ou que dire de plus sans blesser des gens pleins de bonne volontés…….
Facile le bdsm non pas si on le fait en y mettant son cœur,ses tripes et sa tête.
bof, le résumé du film donne pas trop envie de le voir. bdsm autour de la manipulation, nous ne considérons pas cela comme ni comme une relation, ni bdsm.
et puis…quant à votre commentaire… se transformer en soumis/e ou dominant/e d’un jour à l’autre? sourire… et la confiance? où est-elle? elle vient pas juste comme ça, elle se gagne, elle doit être choyée, elle doit grandir, elle doit exister… non? et plein d’auuuutres choses qui permettent de construire une relation précieuse bdsm, il ne faut pas les oublier. ce n’est pas qu’on maîtrise le fouet ou qu’on subisse/savoure une fessée, qu’on domine ou qu’on se soumette…
btw – bonne année…
Ah mais vous savez, mlle, je ne dis pas que ce que l’on voit dans ce film, ce sont des relations d’échanges de pouvoirs saines.
Ce qu’on y voit, ce sont des tentatives de se rapprocher de quelque chose sans comprendre, et surtout sans chercher à comprendre.
En ce sens, le film de Schbib est précieux. Pas un grand film, ni de grands acteurs, mais un bon film au sens d’utile, d’éclairant. Comme un Truffaut où le bel Antoine nous montrait tout ce qu’il ne fallait pas faire pour séduire une nana.. :- )
sourire… c’est vrai qu’on se souvient toujours mieux des choses qu’il faut éviter que ce qu’il vaut mieux faire.
curieuse de voir le film maintenant…