Combien de fois entend-on cette phrase dans les conversations de soumises, dans les blogues, les forums? « Je n’ai pas le temps, ni d’attendre ni de patienter… »
Les raccourcis font de longs détours disait le bonhomme Tolkien. Malheureusement, la fameuse trilogie n’a pas montré ce chapitre au grand écran, pour cause de « manque d’action ».
Les hobbits, ayant hâte de mettre un terme à leur quête afin de pouvoir s’offrir une bonne pipée et rigoler avec les copains, se perdent dans la vieille forêt. Ce qu’ils croyaient être un raccourci, et qui leur permettait du même coup d’échapper aux cavaliers noirs, s’est finalement révélé un fort long détour périlleux.
Ce sont souvent les plus pressés qui font les plus longs détours… Sans doute un de ces couloirs dont seul le temps a le secret.
Attendre béatement
Je compare volontiers l’attente à la soumission : je n’y vois là rien de passif. L’apologie de l’attentisme n’est pas ma tasse d’expresso. Attendre béatement n’est pas la solution. Croire que le bonheur de se faire prendre prendre par le chignon de façon tendre et juste va se pointer le museau un beau matin sur fond de gazouillis, c’est cendrillonner au cube.
Sorry angel, j’ai toujours cru que la seule façon ici de se mouvoir n’est pas de rester immobile. Plutôt s’occuper de soi. Faire ses gammes. Cultiver notre jardin de givre. Prendre soin de nous et de nos proches qui ne sont pas éternels non plus.
Il ne faut pas croire que c’est l’autre qui nous fera.
Cela vaut également pour les dominants.
theiere écrit :
Petite suggestion pour meubler les attentes: canaliser l’energie positivement dans un projet ayant pour but d’ameliorer ou seulement pimenter la relation D/s. Avec un peu d’imagination tout se fait. Et rejeter l’energie negative qui pourrait venir nous hanter.