For many years, it was assumed that the erotic novel Story of O had been penned by a man: What woman could—or would—write with such love about female mortification?
Albert Camus stated defiantly, definitively, « A woman could not write this book. » As a male fantasy of domination, the story makes Sadean sense, but as a woman’s fantasy, it would threaten two thousand years of prevailing notions about female sexuality — and upset numerous husbands.
« Women are as immoral as men, » says the author, Dominique Aury (aka Pauline Réage), in American filmmaker Pola Rapaport’s fascinating documentary Écrivain d’O (Writer of O), newly released on DVD.
« But, » she continues, her eyes twinkling with girlish mischief, « no one has noticed. »
Toni Bentley | Bookforum via LIP Media Blog.
Sensei écrit :
Bonjour, oui Pauline Reage est très belle en vieille dame
malicieuse dans ce film “O m’a dit”… Une époque, celle de Gallimard et
de Paul Morand (pour qui elle a écrit ce chef d’oeuvre) est ainsi
entrevue…
J’ajoute ici, puisque vous n’en parlez pas encore, et que je
souhaite le partager avec vous, ma grande decouverte de ces dernières
années : l’extraodinaire trilogie de Ryu Murakami dont le dernier tome
est enfin paru en français (avec une tres belle traduction) l’an
dernier. Trois livres : Ecstasy, Melancholia et Thanatos décrivent avec
une finesse et une profondeur totalement inouie les relation D/s de
trois personnages d’aujourd’hui.. Oui il est un fait qu’en littérature
les japonais sondent l’âme humaine comme peu savent le faire au monde…
Une écriture d’une simplicité désarmante (un talent immense !) et une
justesse presque effrayante…. Une oeuvre qui reste longtemps en soi que
je vous souhaite d’apprecier comme je l’ai fait.
Bien à vous…
S
Monsieur Valmont écrit :
Merci, Monsieur, pour cette note sur Murakami.
Pour rappel, O m’a dit rassemble des entretiens de l’écrivaine et éditrice Régine Deforges avec Pauline Réage.
Le film auquel vous faites référence est sans doute le documentaire de Pola Rapaport, Writer of O, qui met en scène ces entretiens entre les deux femmes, et dont il est question dans ce billet.
Enfin, à ce qu’on en sait, il semble que Pauline Réage destinait cette “farouche” lettre d’amour non à Paul Morand, mais à Jean Paulhan, le directeur de la NRF.
Sensei écrit :
Oui, effectivement, cela m’est revenu, Pauline Réage étant un
anagramme de “égérie -de- paulhan”… Merci de me refraichir la mémoire…