Dans le « oui, Maître » de la personne soumise se cache une multitude de couches de sens, du simple accusé de réception à la protestation silencieuse.
Exercice inspirant que celui imposé à MsKestrel par son Maître d’alors, Jay Wiseman. On peut apprendre des choses utiles de sa soumise avec de l’écoute active et… sa collaboration.
Je reprends ici une traduction libre des significations possibles du « oui, Maitre ».
Simple reconnaissance
- Je vous aime.
- Je vous entends.
- Je comprends ce que vous dites.
- Je ferai tel qu’ordonné.
- Je me conforme à vos souhaits.
- Je l’ai fait.
- C’est vrai.
- Je suppose que vous deviez être là pour moi.
- Je n’ai aucune idée de ce que vous venez de dire.
Signe de compréhension plus élaboré
- Je comprends les mesures que vous exposez et les appliquerai tel qu’ordonné.
- Je vous entends et ne répèterai pas cette offense.
- Ce que vous dites me semble drôle, mais je constate que vous vous prenez plutôt au sérieux présentement.
- Je ne crois pas que je pourrais répéter ce qui vient de me traverser l’esprit, de telle sorte que ça puisse faire du sens pour qui que ce soit d’autre.
- Techniquement, vous avez formulé cette question d’une telle façon qu’elle pourrait être débattue dans un sens ou dans l’autre, mais pour faire valoir mon point, il faudrait que j’en débatte avec vous pendant vingt minutes et je perçois d’après votre ton de voix que la dernière chose que vous voulez présentement est une longue dissertation sur la complexité de la connotation.
- Je ne sais par quel bout commencer pour vous exprimer tout l’humour, le bonheur, la joie, l’exaspération, la frustration, la fierté et l’humilité que je ressens envers vous maintenant. Vous m’êtes cher.
- Vous avez raison, les autres sont dans l’erreur, injustes et rudes. Je les mettrais en lambeaux, si cela ne remettait pas en cause votre pouvoir et ne vous causait pas d’ennuis.
- C’est une terrible perte de votre temps, mais apparemment vous y tenez alors je serai obéissante et je participerai à votre fantasme.
Protestation non formulée à voix haute
- Je suis surprise que ces mots sortent de votre bouche.
- Je crois que vous vous trompez et je ne comprends pas pourquoi vous le dites.
- Je préfèrerais que non.
- Je me moque de vous.
- Je croyais avoir mis ce point au clair, manifestement je me trompais.
- Cette question ne se répond pas par un oui ou un non et peu importe comment je réponds, vous allez avoir la mauvaise idée et ce sera mon erreur.
- Je vais le faire malgré la lourde tâche dont vous n’être probablement pas conscient, parce que vous me l’avez demandé. Et alors que je sens déjà le stress des attentes, je ne peux supporter de vous désappointer en disant non.
- Je sais quoi faire sans avoir tous les détails et je sais que si je montre mes pensées, vous allez avoir une partie de ma peau alors je me contente de sourire.
- Ne confondez pas mon ton serein, mes mouvements gracieux et ma démarche calme pour de l’acceptation de la situation. C’est de la pure obéissance dont vous êtes témoin.
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m ! écrit :
J’adore ! Quand je sentirai cela dans la voix de trissa, ce sera le bonheur intégral !
DS_master écrit :
Excellent ! Et tellement vrai… Il y a du vécu derrière tout ça…
janedoejane22 écrit :
🙂 il est sublime que ces deux mots disent autant.
élektra écrit :
Sans oublier le :
Je vais le faire malré que je déteste. Si j’ai acceptée de porter Votre collier et Vous servir, ça venait avec, donc j’acquisse et tente de sourire car cela Vous fait plaisir.
élektra soumise de Maître Démon