« Pourquoi obéit-on ? » demande la journaliste à Jean-Pierre Friedman, Docteur en psychologie, psychanalyste, auteur de “Du pouvoir et des hommes”, Ed. Michalon (2002).
« Obéir à une loi, à une autorité, à un pouvoir, c’est adhérer à un groupe et trouver une sécurité, une identité et une valorisation. On a donc le plus souvent besoin d’un groupe solide, qui ne peut exister que par son leader et son autorité. »
Mais comme la dérive caractérielle de celui qui incarne le pouvoir est toujours possible, il faut donc des structures qui le contiennent. Le pouvoir est donc affaire d’équilibre, de répartition des forces et des tensions, de contrôles et de contre-pouvoirs. C’est une dynamique constante, que l’on retrouve dans tous les groupes, qu’ils s’appellent société, partis, associations, cellule familiale, entreprise… »
Jean-Pierre Friedman, au magazine Psychologies
Le doc a omis de mentionner l’obéissance dans le contexte de la relation de pouvoir érotique… :- )
duc leto2 écrit :
Pourquoi obeit-on ? parce qu’on a été conditionner pour cela, justement pour permettre une cohérence à la société.Mais de la à en arrivée a en trouvé de l’équilibre , c’est très subjectif puisque l’expérience contraire n’a jamais été effectuée (puisque la reference est le modele social).
Je pense que nous allons justement avec l’échange de pouvoirs érotique dans le sens inverse de cette cohérence sociétale que vous évoquez. Cette dynamique bdsm est bien capable d’induire une réelle déstructuration de tous les acquis depuis la naissance.
Monsieur Valmont écrit :
Les pouvoirs judiciaires ne s’y trompent d’ailleurs pas. Les pratiques bdsm peuvent s’avérer un contre-pouvoir subversif et menaçant. Tant que ça demeure du cul et dans la sphère privée, ça va. Mais sinon…
Dans la sphère sociétale, l’obéissance au pouvoir équivaut plus souvent qu’autrement à une dépersonnalisation. La formule est banale mais c’est le blues du businessman. Moins tu es toi-même, plus tu réussis : “il faudra que tu meures, si tu veux vivre mon ami” (Desjardins). Dans l’échange de pouvoirs consenti, c’est tout l’inverse qui est visé, si tant est que le guide ait des visées.
L’obéissance de la soumise est vécue comme un moyen de la ramener vers elle, à ce qu’elle est : moyennant une tonne et quart de patience et d’écoute de la part du guide, la dynamique mène vers une plus grande personnalisation, à une plus grande reconnaissance de ce qu’elle est, de ses besoins, de ses forces, de ses qualités. C’est là que paradoxalement, l’obéissance mène à une plus grande liberté de l’être car elle nous enseigne de nous accepter, au lieu d’obéir mollement aux diktats idiots et aux massages de foule (j’ai soudain une pensée pour Souchon). Il est là ce sentiment incroyable que nous ressentons au fond de l’être lorsque nous atteignons le subspace, le domspace, nous nous sentons réellement libre et fou, animal royal et fragile.
Est-ce que liberté est synonyme d’équilibre? Hum, pas sûr.
duc leto2 écrit :
difficile d’y voir clair sur ce terrain très opaque. Effectivement le bdsm induit une liberté néanmoins la structure formelle des cercles bdsm reste une structure de groupe (comme la société).
L’esprit libertin (liberté morale, sociale, de mœurs sexuelles ou métaphysiques hors des dogmes religieux) s’est vu contraindre par la société (surtout après avoir dévier sur la seule satisfaction sexuelle), Tout comme les théories humaniste sont restés lettre morte.
La société pour se construire a besoin de “mouton” et de quelques têtes,même chose pour les groupes (qui malgré tout autorise une certaine liberté de pensée sauf lorsque le groupe n’est pas attaqué).
En somme si la « forme » le bdsm destructure les acquis, son “fond” me semble les consolidés.
Il ne peut donc destructurer les acquis de naissance simplement parce que pour qu’il y ai échange de pouvoir consenti, il faut déjà revoir la position de l’homme et de la femme. “la domination masculine”est tellement encré symboliquement et culturellement, qu’elle masque la notion d’égalité du départ (ceci modifie la question du choix ou non de ce soumettre a l’un ou l’autre sexe)?
On en vient maintenant à la notion subjective de valorisation personnelle.
Effectivement l’obéissance de la soumise est un moyen de la ramener vers elle. Mais par rapport a quoi? par rapport à d’elle vis a vis d’un ressenti de ce qu’elle pense être vis a vis d’un épanouissement (comparativement a sa vie social) ? sur quelle base ? base physique ? morale ? psychique? intellectuelle ? instinctuel ? Nous n’avons pas tous les mêmes attentes.
Si nous sommes “maitre” pour nous même, sur quel critere autre que subjectif le maitre guide t’il sur la voie d’une autre ? Nous n’apportons que ce que nous sommes et la/e soumis/e ne fait prendre que ce dont elle a besoin en nous.
La liberté n’est-ce pas ce choix subtil qu’impose un « libre arbitre » pour ce réaliser, alors que notre vécu sociétal oriente nos choix bdsm et notre notion de l’épanouissement sur un champs restreint du dépassement physique ?
Le parallèle entre le mouvement bdsm et le mouvement libertin semble de mise.
Duc Leto2
Monsieur Valmont écrit :
Votre dernier commentaire, duc leto2, appelle de ma part plusieurs remarques (même si je ne souhaitais pas aller dans cette direction avec mon billet), dont celle-ci :
Lorsque vous écrivez : “Effectivement le bdsm induit une liberté néanmoins la structure formelle des cercles bdsm reste une structure de groupe (comme la société)”, je ne suis pas certain du sens de votre phrase, ni de sa finalité.
Qu’appelez-vous un cercle bdsm?
Sans disposer de statistiques sur le sujet (à ce que j’en sais, les rares études démographiques sur les pratiques bdsm ne vont pas encore dans cette direction), l’écrasante majorité des pratiquants bdsm le font sur une base privée et ponctuelle, dans la structure du couple ou en célibataire, et non dans des cercles structurés qui sont par ailleurs bien éphémères et rares. Du moins, ceux que l’on voit sur la partie visible de l’iceberg.
On peut également affirmer sans trop errer que l’écrasante majorité des pratiquants bdsm ne fréquentent pas les espaces de socialisation bdsm que sont les forums, les salles de clavardage et les sites web consacrés au bdsm.
S’il existe une structure formelle s’articulant autour des rites bdsm, je fais volontiers l’hypothèse qu’il faut en trouver la source dans la littérature et le cinéma, et depuis peu, dans la production pornographique qui semble la première et principale, sinon l’unique, source d’information.
En d’autres mots, dans la nébuleuse bdsm, c’est la liberté totale. Pour ne pas dire l’anarchie. Ce qui a de bons côtés et de moins bons.
duc leto2 écrit :
Bonjour Valmont,
Pour faire simple, la finalité des la phrases que vous citez vise a traduire l’idee qu’il est difficile de changer les choses avec les mêmes armes.
Les cercles sont a voir comme des groupes , si certains sont formellement identifiable (club ou groupe d’amis), d’autres ne le sont pas mais reste des groupes nominatif ou des cercles d’influence (site internet). Ces cercles ou les personnes adheres pleinement ou viennent retrouver un courant de pensée ou de pratique,on comme tout groupe une “hierarchisation” et/ou une structure “social”.
Si effectivement l’anarchie existe aussi, cette anarchie a aussi ces reperes comme vous le faite remarquer.
La nebuleuse m’apparait comme plein de petits groupes reellement structurer ou non ainsi que de simple groupe d’influence ou d’echange. Et meme si l’industrie pornographique litteraire ou cinematographique met en avant des “images” du bdsm, elle renvoi a un model acceptable ou non, et de ce fait echo à une identification social.
En clair, on fait une boucle sur le sujet du post. Comme dire que la soumission est valorisante et epanouissante pour un sujet lorsque le seul modele connu de son evolution inclut tacitement la soumission ?
duc leto2 écrit :
je precise que ça n’est que ma perception des choses.
N’ayant pas la science infuse et les informations “stat” ou social pour justifier ma pensée.
ça n’est que l’appreciation d’un vagabon du net et de la vie reelle.
ceci dit meme dans l’erreur (avec des personnes qui resteraient seul dans le coin), il reste un modele social (sous hegemonie masculine)omipresent. quand bien même la pratique permet une liberation, la pratique est assise sur un modele deja existant tacitement admit.
duc leto2
Mince je suis bavard ce soir. dire que c’etait juste pour dire que le comme de la derniere phrase du message precedent doit etre lu ” comment”.
duc leto2 écrit :
cher Valmont,
Apres reflexion si le bdsm s’inscrivait comme un art de vivre (sur le champ politique) hors du seul cadre du jeu . Effectivement sa nature serait beaucoup plus subversive au point de destructurer tout la societe puisque l’exercice du pouvoir (sexuel) serait aussi bien feminin que masculin, et la domination masculine serait alors remis en cause.)
je dois reconnaitre que je n’avais pas pris en compte toute la dimension de votre 1er phrase.
Amitié
Leto
Monsieur Valmont écrit :
Quand j’écris que « la dynamique bdsm est bien capable d’induire une réelle déstructuration de tous les acquis depuis la naissance », j’évoque évidemment la pratique bdsm entre deux personnes (prenons le cas le plus simple), et non pas dans un sens collectif, ce qui à mon sens ne veut rien dire pour l’écrasante majorité des gens qui ne pénètreront jamais dans une « commune bdsm » de leur vie.
Quand j’entre dans une interaction bdsm, je suis dans le champ individuel. J’habite mon champ intime, avec ma propre conscience, mes facultés, mes forces et mes faiblesses, mes souvenirs, mes désirs, mes humeurs. Et le furieux désir de la pousser cette nana dans ses derniers retranchements. Je dois tenir compte de mes soucis, consulter les derniers rapports météo, jeter un œil à l’horloge de temps à autres.
Dans le domspace, c’est fou comme le temps file.
J’ai devant moi une personne majeure et vaccinée qui consent à m’offrir un certain nombre de pouvoirs. Je me suis arrangé au préalable pour la faire parler cette personne, afin qu’il y ait concordance entre ce qu’elle me dit vouloir et ce qu’elle pense obtenir en s’abandonnant à mes doigts inquisiteurs.
Déjà là, c’est toute une déstructuration que d’amener une personne à exprimer ce qui l’habite. C’est fou tous les formatages qui nous embrigadent — en général utiles à notre survie.
J’habite également le champ individuel de cette personne, dans son champ intime, en m’organisant du mieux que je peux pour me mettre en relation avec sa propre conscience, avec ses facultés, ses forces et ses faiblesses, ses souvenirs, ses désirs, ses humeurs.
Si le menuisier manie la règle et la scie circulaire pour donner un sens à la matière, mouah, je n’hésite pas à sortir de mon coffre des outils lourds comme le dégoût ou l’humiliation pour faire parler la soumise, pour la faire sortir d’elle, pour obtenir d’elle ce que je veux, et non pas ce qu’elle pense que je veux.
Voilà un autre dynamique fort déstabilisante, car rarement nous nous servons du dégoût ou de l’humiliation pour apprendre à connaître l’autre. Car il appert que ce n’est pas son cul que je veux. Enfin, si. Mais il serait plus juste de dire que sa libido n’est qu’un outil parmi d’autres pour m’approcher de la bête qui elle ne veut pas qu’on s’approche d’aussi près, le cul servant de paravent confortable.
Sauf entrée directe d’un tiers dans l’interaction bdsm entre mouah et cette soumise, tout se passe en vase clos. Dans un monde à part, parallèle, même si j’aime bien lui faire remarquer à la soumise qu’il y a des gens pas loin. Peut-être même qu’ils regardent dans notre direction…
En ce sens, oui, à bien y penser, la « société » est un autre outil utile que j’aime bien utiliser avec beaucoup de plaisir.
Sinon, ce que la société vient faire là-dedans, Leto, je m’en sacre. Je ne vois pas ce qu’elle vient dans la discussion, d’autant qu’il n’y a pas UNE société (concept flou et paresseux) mais une myriade de groupes et d’intérêts de toutes sortes qui m’entourent ou auxquels j’appartiens. Il faut lire les synthèses de Michel Cartier pour se rendre compte, si ce n’est déjà fait, que nous vivons dans un monde plus complexe et tiraillé.
Il faut se rappeler aussi, comme le fait Mona Sammoun dans son essai consacré au bdsm, que la pédérastie a déjà été acceptée socialement. Ce qui nous permet de croire que ce que vous appelez la « société » est un concept mouvant, aléatoire, qui évolue au gré de la force des vents.
Ce que les autres peuvent dire ou penser ou faire, je m’en contrefous dans la mesure où ni mon intégrité physique et psychologique, ni celle de la personne avec laquelle je suis en interaction, ne sont menacées.
Je suis le produit d’une société x vivant dans un temps y? La belle affaire. J’espère bien être de mon temps et ne pas faire comme ces imbéciles qui déambulent avec leurs enfants accoutrés en tenue pseudo Moyen-âge dans leur VU au lieu de se déplacer à cheval comme il se doit.
Ma façon de manger, de m’exprimer, de bouger, de gagner ma vie, d’entrer en relation avec l’autre est différente du mec qui serait né en 1714 dans un champ de pâquerettes en Itchkérie? Ouin pis?
Ce mot société est un mot vide de sens. Je ne justifie pas ma position de dominant par le fait que je suis un homme et qu’elle est une femme. D’ailleurs, je ne la justifie pas ma position de dominant, je la vis, j’accepte ce qui m’habite et me fonde. Je ne suis pas dans le pourquoi mais dans le comment.
Je ne fais pas du bdsm parce que c’est à la mode et sexy de jouer aux vilains. Je fais du bdsm parce que ce mode de relation à l’autre est un mode ouvert, généreux, exceptionnellement vivifiant.
Je ne m’intéresse pas aux femmes qui me disent : je suis soumise parce que je suis une femme. Ça me donne toujours envie de leur répondre que mon plus grand fétiche, c’est le yogourt au citron.
« Non sérieux, je ne veux pas savoir ce que les autres pensent et disent et font. Je veux savoir ce que VOUS vous pensez et dites et faites. » À bien y penser, la « société » aussi est un paravent fort confortable pour éviter de se dévoiler, sans doute le plus usité.
Je me moque de ces hommes qui jouent les dominants du fait de leur sexe, alors que tout d’eux dit que ce sont des soumis dans l’arène érotique, ce que sont la majorité des hommes d’ailleurs.
Bref, je ne mange pas de ce bdsm-là.
La seule valeur que je partage avec les gens que je croise et côtoie dans la mouvance bdsm, c’est le caractère sain, consenti et sécuritaire des échanges de pouvoirs. Même là, rien n’est plus fuyant et incertain. Qu’est-ce qu’un acte sain, qu’est-ce un réel consentement sont des questions à ramener constamment à la meule.
Quant à la notion de valorisation personnelle…
Elle me lancera : « Monsieur, je suis comme ça parce qu’on me dit de faire comme si depuis que je suis toute petite, parce que les filles, ça doit pas faire cela, parce que si on ne veut pas être blessé, il faut pas révéler ce que l’on pense, etc. »
Si elle ajoute qu’elle veut en finir avec ces idioties et apprendre à penser par et pour elle-même, à lâcher prise face à tous ces conditionnements qui définissent ce que devrait être une femme, un homme, une relation amoureuse, à assumer ce qu’elle pense être, à vivre ce qui la fait vibrer en silence, c’est là que j’enfourche mon rôle de guide et m’attelle à la tâche. Nous voilà de plain-pied dans la déstructuration à laquelle je fais allusion. Ce lent et patient travail de déconstruction de nombre d’acquis culturels et d’embrigadements de toutes sortes.
Oui, le bdsm est un acte de liberté, philosophiquement libertin, fruit de mon libre arbitre et du sien, la plus belle leçon léguée par Tolkien dont on n’a retenu que les beautés elfiques et la laideur des orques. En oubliant que ces orques ont déjà été des elfes…
On est loin ici de la simple partie de jambes en l’air.
duc leto2 écrit :
Bonjour cher Valmont,
Nous disons la même chose sans partir du même point de depart , et ceci malgré quelques nuances finales.
vous placez le sujet sur un plan individuel en parlant de destructuration. Et pourtant vous ne voyez pas ce que vient faire la société la dedans. Tout en parlant en meme temps dans votre conclusion du modele social.
Personne sur terre ne peut dire qu’il s’est construit tout seul (sauf rare exception), la societe est la (regle, structure et modele construit en communs par les humains pour “le bien” des humains , pour leur “developpement” et pour une vie commmunes “stable” ).
Il y a toujours , un environnement, un groupe ou des idées qui ont orienté l’evolution d’une personne.Personne n’arrive a sa maturité intellectuel par magie.
Que vous consideriez qu’il y a plusieurs societe oui mais elles ont toutes les memes structures fondamentales.
Je vous renvoi a la psychologie de groupe (Bion, Kaes etc etc)ou de la sociologie (Bourdieu, Passeron etc etc) pour prendre pleinement conscient de l’influence et des interations du modele sur l’individu.
Comme vous le faite remarque la societe fluctue (et je n’ai pas dit le contraire) et ces valeurs aussi.Pour autant il y a bien une base non mouvante (ou tres peu).
Dans cette base et sur une perception individuelle , on peut se poser des questions de plein droit comme pourquoi le choix d’un homme (voir domination masculine de Bourdieu) plutot que celui d’une femme, pour la plupart des femmes (ou inverse pour les hommes).
Pourquoi la necessité du choix de vivre un lien hors de la norme pour etre soi (voir Zizek,lacan ) ou la sexualité comme moyen de “liberation”ou de “developpement” (Quignard , Foucault, sade etc etc).
Autre question: pourquoi cette necessité de hierachisation ou cette necessite de conditionnement.
Pourquoi le regard different dans le rapport D/s entre homme et femme (voir poutrain).
Il y a mille autre question et vivre la chose ne fait pas obligatoirement une philosophie.
Certains jouent sainement tout en gardant le modele de la norme sans acte libertaire d’égalité intrinsèque.
Votre bdsm est un acte de liberté parce qu’il prends en compte votre conception (bien etudié)de la relation a l’autre (mais d’autres n’ont pas obligatoirement ce même reflexion tout en ayant un rapport sain ou non).
De plus votre modèle porte un tier (votre soumise) qui cherche a sortir du modele (tout comme vous), il s’agit d’une inter-relation et non pas d’un individualisme (ce qui renvoi aux questions précédentes)
paradoxalement vous restez dans le modele social car il y a d’autres structures qui nous y rattache (impot,maison,travail..etc etc) .
il y a aussi bien d’autre mode de relation aussi ouverte que le bdsm (si si je vous assure).
voila , Et si mon point de vue a un quelconque interet.
j’aimerai que la bdsm sort au grand jour et taquine les vieux modele societal.
Car oui il y a de quoi destructuré la societe et nous parlons bien de cela tout les deux.Car pour etre philosophiquement libertin , il doit sortir du terrain ou ce modele societal l’a plongé.
Car d’autres sans passé par le bdsm on exprimé ce meme genre d’idée (voir korzybski ou autres) mais le modele social (sous l’egide d’une domination masculine) reste le même.
amitié
Duc leto
ps1: Pour ce qui est du degout et de l’humiliation (le jugement integre cela) , ils sont deja inherente dans les rapports humain pour comprendre l’autre, comme au rapport a soi. Apres il s’agit de degré.
ps2: desolé pour la liste des auteurs(principalement masculins) mais c’etait pour eviter de mettre des lignes et des lignes (meme si ça fait catalogue de psychologie ou la sociologie).
ps3: le fameux libre arbitre (sourire) j’en ai deja debattu avec un ami mousquetaire (Aramis) sur mon propre blog.