
Actuellement en cours de collecte de données, le Projet de recherche sur la violence dans les relations intimes en contexte de BDSM est l’oeuvre d’une chercheure montréalaise du département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal, Jessica Caruso.
Son objectif est de documenter les situations de violence dans les relations intimes en contexte de BDSM.
En fait, le projet vise à répondre à deux questions importantes, qui ont besoin d’être documentées :
- Comment la violence s’exprime-t-elle dans le contexte du BDSM?
- Quelles actions pourraient être entreprises pour prévenir la violence et soutenir les victimes?
N’hésitez pas à remplir si… vous avez quelque chose à dire.
La violence n’est pas toujours là où on l’attend. Bien souvent il s’agit d’une violence psychologique et la victime peut tout autant être le dominant sincère conscient de ses devoirs que le soumis résolument engagé dans sa démarche d.appartenance (ça marche aussi avec tout ou partie au féminin).
Vos deux questions nécessiteraient en pré-requis une définition, un bornage, de ce qui doit être ou pourrait être considéré comme violence.
En exemple :
Je vis fusionnellement avec mon épouse qui fût ma soumise ainsi qu’avec mon esclave. J’aime profondément ma femme, tendrement, viscéralement et j’entretiens une affection profonde vis à vis de ma propriété offerte, mon esclave.
Malgré les distinctions claires dans les liens et les échanges interpersonnels et l’absence de conflit, vous pouvez imaginer combien ce mode de vie peut être ressenti parfois comme une violence faite à ces femmes ; autant par elles-mêmes que par nos enfants et nôtre entourage.
Dans une telle relation, nous sommes tous victimes, à un moment ou à un autre, de violences , non pas physiques (quoique…) mais émotionnelles, sentimentales, psychologiques.
Comme souvent, la solution’ me semble-t-il, reste dans l’écoute active, le débat et la clarté des choix, des principes de vie acceptés et des positionnements. Accepter aussi que les choix et désirs de chaque partie changent en tirer enseignements et corollaires.
Si au-delà demeure une situation de violence, nous sortons alors d’un contexte BDSM. Nous entrons dans le domaine « commun » du viol et de la violence conjugale. Seul le décor est bdsm.