Ce billet sur la restriction est une adaptation libre par Valmont du texte Keys to Bondage.
En matière de restriction à des fins érotiques, il existe bien des manières de s’y prendre : à l’aide de tissus, de la corde, des chaînes, des bandelettes de velcro, des serres de toutes sortes (poignets, chevilles, taille, poitrine), des attaches, une camisole de force, des meubles « spécialisés » (pilori, cage, lit sur mesure, etc. ), de la pellicule de plastique, voire avec la voix… Bref, ce ne sont pas les moyens qui manquent… :- )
Dans tous les cas, la dynamique de la restriction comporte quatre clefs. Celles-ci peuvent ne pas être utilisées dans toutes les séances. Elles n’ont pas nécessairement à y être d’ailleurs.
Les quatre clefs de la restriction
Vous connaissez les quatre clefs de la restriction? Les voici :
Bien entendu, l’usage de ces clefs dépend du but recherché par la personne dominante, quelles sont ses intentions, ses envies. Par contre, connaître ces clefs peut s’avérer fort utile pour oeuvrer. Et les comprendre peut aider à mieux saisir les réactions de la personne restreinte… et s’en délecter.
Si les techniques orientales de ligotage, par exemple, aiment bien se servir de ces quatre clefs et les pousser plus loin, le style de ligotage plus « occidental » s’attarde plus souvent à la simple restriction des mouvements de la personne soumise. La restriction n’est alors qu’une activité préludant d’autres activités à venir.
Sans aller de façon aussi élaborée que les fervents de shibari, vous pouvez tout de même tirer grandement profit de ces quatre éléments dans vos séances. Vous pouvez obtenir des effets beaucoup plus intenses dans vos interactions avec la personne soumise et ce, avec la même quantité d’efforts… et parfois moins. Hé !
On serait un peu fou (ou folle) de s’en passer! :- )
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