Une femme fantasmant sur la soumission écrit :
> Est-ce que se donner, laisser l’autre décider, c’est renoncer à ses envies, ses rêves, son plaisir?
Bien au contraire.
C’est d’abord accepter de les reconnaître en soi, ces envies, ces rêves, ce plaisir à donner et à recevoir… à découvrir…
C’est oser se dire d’abord « oui » à soi-même. Avant de les partager, ces envies et ces rêves, comme on chuchote dans la pénombre… et parfois sur la place publique.
m écrit :
Cher Monsieur Valmont
C’est gentil à vous de faire référence à un bout de mes écrits.
Je ne pense pas que je fantasme, je dirais plutôt que je réfléchis à ma vision de la soumission !
En l’espèce, je réfléchissais à ces hommes qui se prétendent Maître, mais ne pensent en fait qu’à leur propre plaisir, et mes questions ne notaient que ma désillusion devant ce peu d’écoute et d’empathie.
C’est ce billet d’ailleurs qui m’a fait prendre conscience que le temps des questions devait prendre fin, et que j’en sais maintenant assez pour trouver celui à qui je remettrai le pouvoir.
Monsieur Valmont écrit :
Ah ne me remerciez pas tout de suite.
Car le temps des questions ne fait que commencer.
zleas écrit :
Comme le disait si bien Jean Gabin: Je sais que l’on ne sait jamais assez…
Naturellement, oui en arriver à savoir surtout ce que l’on ne veut pas mais, ce que l’on veut évolue au fil du temps et parfois, il arrive que celui à qui, on avait décidé de s’en remettre n’est en fait plus celui qui nous convient.
Et vient alors, que les questions resurgissent.
Monsieur Valmont écrit :
Le temps des questions est un moment extrêmement précieux et intéressant.
Je persiste à croire que c’est le moment le plus précieux dans l’élaboration de son moi, celui qui dictera comment se passera la suite des événements.
Croire que l’on peut faire l’économie de cette étape me semble une erreur importante, surtout si l’on pense que c’est en rencontrant quelqu’un que tout se mettra en place comme par magie. Nos expériences de vie nous enseignent en général que c’est le contraire qui se produit.
enzoriquet écrit :
“… avant de les partager comme on chuchote dans la pénombre…”
Hé oui, la soumission comme tout acte dans l’amour est un partage. Fort heureusement d’ailleurs, sinon, que deviendrait l’acte d’offrir son corps au bon vouloir (plaisir ai-je envie de dire) de l’autre.
Parfois, il me rêve aussi l’envie d’être entendu et compris de l’autre avant même que la pensée n’ait craché ses mots. J’aspire à la communion d’esprit, avant d’offrir ce corps qui nous mènera au partage des cœurs…
Maître et/ou soumis, même combat. L’un demande et recoit, l’autre donne et attends…pour le plaisir des deux