« Le kinbaku consiste à utiliser la corde en vue d’exposer l’embarras du modèle d’avoir du plaisir (en japonais: Hazukashii (恥ずかしい)).
« Si vous êtes en mesure de révéler à l’observateur, les sentiments cachés de votre modèle mélangé avec le plaisir d’être dans cet état, vous faites un kinbaku de haut niveau. »
My Kinbaku – 私の緊縛 par Hanikamu
Ces mots résonnent dans ma tête lors de la seconde escale de ce voyage exploratoire entrepris depuis peu avec cette Z curieuse, quelque part entre la route de la soie et celle des épices.
Je sens gronder en moi l’envie d’exercer pleinement ma volonté sur cette exhibitionniste en herbe. Avec les mains, la corde, la cire, le couteau, encore de la corde, des gestes et des mots qui lui indiquent exactement la posture qui plait à Monsieur.
Je la retrouve en équilibre délicat, restreinte et dirigée, protégée et mise à nu, habitée par le plaisir trouble de se livrer ainsi à un homme qui lui est encore inconnu. Et moi de sentir que je lui chatouille les tripes dans son ventre… et les miennes avec.
J’appelle ça faire du deltaplane.
Elle avait raison la Favorite qui notait, dans l’album d’images de la demoiselle, une sensualité dans les prises de vue, dans ses poses, avec ce sentiment du besoin d’aller plus en profondeur, plus loin, plus haut.
La troisième escale devait nous le révéler encore davantage.
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