L’équilibre entre la domination physique et cérébrale. Voilà ce qu’il y a de meilleur.
Je m’asseois sur le fauteuil. J’intime mademoiselle à s’étendre sur le plat de mes cuisses, que je puisse ramener un bras au-dessus de ses fesses, puis l’autre bras. Je la veux sur moi, tout son corps en ballant, en déséquilibre, entièrement à ma merci.
Je lui chuchote : « Mademoiselle est prête ? »
– « Oui Monsieur, mademoiselle est prête. »
Je suis fière d’elle quand elle me répond si bien. J’ai toujours cru que la soumission était d’abord un acte de langage, que son conditionnement passait par cette voie.
Nonchalamment, je lui masse la croupe, caresse l’intérieur de ses cuisses, doucement, par étapes, prenant bien soin d’épouser sa chair avec la main, avec les ongles…. je fais mine d’écarter ses fesses et d’y enfoncer mes doigts.. un frisson parcourt sa peau… Je change d’idée et de la main gauche, je la saisis par le chignon, ramenant sa tête vers le bas.
– « Alors la petite garce est-elle prête à compter? »
Je la sens frémir. Je goûte son trouble avec délectation. Sans vouloir me déplaire, elle cherche à me faire savoir qu’elle n’est pas certaine de ce que j’attends d’elle. Les cornes me poussent.
– « Il ne faudrait surtout pas que mademoiselle se trompe dans le compte… une erreur, c’est si vite arrivée… »
Pendant que j’arrime mon élan, je la sens hésiter entre son envie de rire et le tourment de ce qui va suivre dans un moment. Je commence d’abord par de petites claques fines du bout des doigts, comme une petite pluie estivale pour la réchauffer, question de faire rebondir ses deux lunes, d’en couvrir chaque parcelle sans laisser de blanc. Puis, sans avertissement, une bonne claque bien franche avec la paume. Puis une autre, et une troisième. Le claquement de sa peau résonne dans la pièce. Seul un son étouffé sort de son gosier.
Ce n’était qu’un léger aperçu.
Je lui relève la tête. Ses yeux reflètent déjà d’étranges lueurs.
Je la regarde fixement et je lui dis bien clairement, avec un zeste de moquerie : « Mademoiselle ne m’a pas compris, fait semblant de ne pas comprendre, ou ne sait-elle pas compter jusqu’à un? Je vais devoir recommencer alors… »
Sa voix est légèrement chevrotante.
– « Excusez-moi Monsieur. C’est d’accord. Mademoiselle va compter avec plaisir. À partir de un, Monsieur? »
– « Je vous en prie. »
– « Merci Monsieur. »
Tali écrit :
délicieux! 🙂
Valmont écrit :
Délicieux?
tali Ode écrit :
Oui Monsieur. Tout est délicieux dans ce billet. Et aussi, l’imagination de ce qui suit….