Toutes les lumières de la maison sont éteintes.
Au second étage, elle est assise, ligotée aux barreaux de l’escalier, confortable et vulnérable.
Je l’y laisse, dans son jus. Dans ses pensées. Dans son corps avec elle-même.
En bas, la musique de Wax Tailor emplit tout l’espace. Le piano monte dans la nuit buccale.
Dans cette posture et cette situation, la soumise goûte ce qu’elle recherche depuis longtemps.
Je pourrai appeler ça : une soirée de cordes dans la nuit longueuilloise avec une drummondvilloise allumée et effrayée par les jeux érotiques de pouvoir avec un Montréalais revenu d’exil.
Laisser un commentaire