Un souvenir bdsm impérissable.
Vous êtes dans une soirée bdsm publique dans un bar de la métropole. Vous êtes accompagné d’une grande femme à l’allure fière, dans la fin quarantaine, voix forte, sourire mutin, port altier, qui en impose avec son énergie : elle fait très madâââme. Le genre de femme devant laquelle 95 % des personnes se disant « dominantes » se mettraient à genoux au moindre claquement de doigts de sa part.
Soudain, vous dites à cette femme d’approcher, vous avez quelque chose à lui proposer gentiment. Elle s’exécute rapidement, frétillante bien qu’inquiète de la prochaine diablerie à laquelle elle s’attend à être conviée.
Eh oui, c’est une femme dans tout ce qu’il y a de plus soumise. Faire plier une madââame is so…
Vous la regardez avec votre plus beau sourire carnassier, prenant plaisir à débiter lentement ce que vous avez à lui dire. On jurerait qu’elle est déjà juchée sur un fil de fer tout au haut du chapiteau, sous les regards attentifs de la foule. Vous lui faites remarquer. Ses tempes rougissent déjà…
En la fixant droit au fond des iris, vous proposez à cette soumise de reculer au fond de la grande pièce dans laquelle vous vous trouvez. Ensuite, elle pourra revenir à quatre pattes très lentement vers vous, devant tous ces gens inconnus qui vaguent à diverses occupations. Elle qui possède deux adorables petits chiens, vous la faites hoqueter d’un rire horriblement gêné avec votre comparaison idiote. Car vous lui proposez en quelque sorte de parader dans un concours canin.
La soumise finit par obtempérer, se rend au fond du bar, se met à quatre pattes et s’avance vers vous, tel que prescrit. Une belle chienne fière et racée, qui obéit au doigt et à l’oeil, que demandez de plus? Durant toute la traversée de son désert, l’exercice la transit de honte, ses tempes ont pris depuis la teinte de la pivoine : elle veut passer sous le plancher.
Des gens jettent un oeil vers elle, ne comprenant pas trop ce qui se passe. D’autres s’affairent à manier le fouet, une masse de chair cagoulée sur une croix Saint-André ou des culs rebondis de rougeur. Certaines personnes se permettent même d’approcher de la chienne, mais elle ne bouge pas. Étant à l’extérieur de son aire, ces personnes ne mettent aucunement en péril son intégrité, d’autant que leur mouvement donne la chienne… à la chienne. Cet effet n’est pas négligeable dans son… plaisir.
Parmi les gens, vous remarquez soudainement qu’une femme examine la scène avec intérêt. Il n’y a pas de doute, elle prend plaisir à ce qu’elle voit. Ça se voit dans son oeil pétillant. Elle jette un regard circulaire sur la salle comme si elle cherchait quelque chose. Elle finit par croiser votre regard. Elle vient de comprendre. Elle vous offre son plus beau sourire en guise de remerciement et se retourne pour voir la soumise terminer son parcours.
La soumise? Quelle soumise? Ah ouiiii, la soumise!
Elle est maintenant à vos pieds ladite soumise. Vous la remerciez d’avoir réussi ce petit exercice simple. Et sans crier gare, vous lui demandez d’ouvrir davantage les jambes, car vous souhaitez vérifier le degré d’humidité de son sexe… à moins de demander à un voisin tout près de le faire pour vous… ou même à une voisine…
Là, vous n’avez plus aucun doute : avec cette soumise, vous pourriez vous lancer dans la construction d’une usine de cyprine.
lylia écrit :
*sourire* Rien d’autre à ajouter.
lylia
didier écrit :
superbe entree en matiere, qui résume simplement les attentes et plaisirs de chacun soumis ou dominant
douce écrit :
sourire , genre de recit que j’aime beaucoup…
lys écrit :
Magnifique texte Mr Valmont …
vraiment rien d’autre a rajouté cher Mr ..
lys